OM : «Il est fou», l’entraîneur choque le vestiaire !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Il y a 20 ans, Raymond Goethals disparaissait à l'âge de 83 ans. Il restera, pour toujours, le premier entraîneur d'une équipe française à remporter la Ligue des champions. L'ancien coach de l'OM a réalisé d'autres coups de génie durant son passage comme ce fameux 7-0 face à l'OL en janvier 1991.

A jamais le premier. Raymond Goethals restera l’architecte de la victoire de l’OM en Ligue des champions en 1993. Onze ans plus tard, le charismatique entraîneur belge nous quittait à l’âge de 83 ans. Ancien coach marseillais, Jean Fernandez avait été son adjoint au moment de son arrivée en France en 1991. Très vite, le technicien a noué une relation étroite avec Goethals.

Fernandez raconte sa relation privilégiée avec Goethals

« On partait à l’entraînement, c’était moi le chauffeur. On allait au stade, on revenait à l’hôtel, on mangeait ensemble, on repartait pour la deuxième séance, etc. Petit-déjeuner, déjeuner et dîner : on était tout le temps ensemble » a déclaré Fernandez. Ce dernier avait assisté, bouche bée, à quelques moments de folie, comme lors de son premier match sur le banc de l’OM face à l’OL.

Le coup de génie du Belge !

 « Un soir, à l’hôtel, on mangeait une soupe. Il me dit d’aller chercher une feuille de papier et un crayon. Là, il pousse son assiette, je vois encore l’image. Et il commence : ‘Voilà comment on va jouer…’ Un moment extraordinaire. ‘On va commencer par mettre trois défenseurs dans l’axe.’ Je lui demande s’il est fou… (rires). Une ligne de cinq derrière à Marseille, alors qu’ici c’est le football offensif, l’attaque ! Il me dit : ‘T’occupe, laisse-moi faire. On va mettre Mozer stoppeur côté droit, Casoni stoppeur gauche et Boli libéro.’ Pour sortir les ballons de derrière, c’est mieux Casoni, non ? C’est plus technique. Ou Mozer à la limite. Il explique : ‘Non, on va mettre Boli parce que c’est le plus fort dans le un-contre-un, le plus rapide, il sera en dernière couverture.’ J’étais sceptique. Il déroule son équipe. J’attendais le match avec beaucoup d’anxiété. On a gagné 7-0… (rires) » a déclaré Fernandez dans les colonnes de La Provence.

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