Quelques semaines après la réunion houleuse qui a mené aux départs de Marcelino, Javier Ribalta et David Friio, Pablo Longoria a rencontré dernièrement les représentants des groupes de supporters de l’OM et notamment Rachid Zeroual. Le leader des South Winners a révélé les dessous de sa rencontre avec le président marseillais.
« Jamais de la vie. Je ne serais pas devant vous si je l’avais menacé de mort. » Dans un entretien accordé à RMC Sport, Rachid Zeroual est revenu sur la réunion houleuse avec la direction de l’OM au mois de septembre dernier. Le leader des South Winners dément toutes menaces de mort et s’est également exprimé sur sa dernière rencontre avec Pablo Longoria, quelques semaines après ces événements.
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— le10sport (@le10sport) November 7, 2023
«C’était notre première discussion après cette fameuse réunion»
« Vous savez, on doit tout se dire, entre leader d’une association de supporters et président de l’OM. Ils nous répètent toujours que nous sommes une famille, et qu’il faut se dire les choses, même quand on n'est pas d’accord, que cela fait partie de la vie. Alors, oui je l’ai rencontré. C’était notre première discussion après cette fameuse réunion. Je l’ai vu avant tous les autres groupes de supporters, lors d’un petit-déjeuner », a déclaré Rachid Zeroual, avant d’en dire plus sur les dessous de cette entrevue.
«Je lui ai répété qu’on était à Marseille»
« Je l’ai laissé parler. Il m’a expliqué son point de vue, qu’il se sentait mal à l’aise quand le ton montait à ce point lors d’une réunion. Je lui ai répété qu’on était à Marseille, et que les supporters étaient comme cela, capables de hausser la voix. Je lui ai répété notre mécontentement au sujet des abonnements, car on a dû payer dix euros de plus pour une Ligue des champions que l’on n’a pas vue. J’avais aussi ce dossier, qui m’était tombé dessus cet été, concernant le Campus, un dossier dont ils ne se sont pas occupés. On n’a pas aimé non plus ce qu’il s’est passé à Ajaccio (dernier match de la saison dernière, marqué par des incidents, NDLR) : on a eu des blessés et il n’a pas daigné se déplacer pour venir les voir, alors que le stade d’Ajaccio est tout petit. Il ne s’est pas inquiété de la cinquantaine de supporters qui ont pris des projectiles en pleine gueule, ou qui s’étaient fait matraquer par des CRS. C’est une erreur de sa part », a ajouté Rachid Zeroual.