Mercato : L’OM a tenté un joueur déclaré «persona non grata» en Europe !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Aujourd'hui sous contrat avec Al-Sadd au Qatar, Youcef Atal a certainement dit adieu à sa carrière européenne. Condamné à huit mois de prison avec sursis pour « provocation à la haine », l'international algérien a vu plusieurs portes se fermer lors du dernier mercato. Les oppositions ont été multiples l'été dernier, notamment à Marseille.

Le recrutement estival marseillais a été marqué par plusieurs polémiques. Des voix se sont faites entendre pour dénoncer l’arrivée de Mason Greenwood, accusé de violences contre sa femme. D’autres ou parfois les mêmes ont exprimé leur mécontentement suite aux rumeurs sur une possible venue de Youcef Atal. Quelques mois plus tôt, l’international algérien avait été condamné par la justice après avoir diffusé une vidéo jugée antisémite sur fond de conflit israélo-palestinien.

De Zerbi avait validé la piste Atal

Cette condamnation n’avait pas calmé l’enthousiaste de Roberto de Zerbi, qui avait validé son profil. « C’est un champion de niveau international. Je ne connais pas son passé exact, je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Honnêtement, je n'aime pas m'immiscer dans la vie privée des joueurs. Voilà, je n'ai rien à dire à ce sujet. La seule chose que je peux vous dire, c'est que peu importe le joueur, une fois qu'il signe dans le club où je travaille, il devient comme un de mes enfants » avait déclaré le coach de l’OM, avant que ses supérieurs ne prennent la décision d’enterrer cette piste.

Atal est devenu indésirable en Europe

Comme l’annonce France Football, le club marseillais avait renoncé au transfert d’Atal après les prises de certains dirigeants politiques comme Benoît Payan (maire de Marseille), Renaud Muselier (président de la région) ou encore de certaines associations comme le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France). A l’instar de l’OM, Crystal Palace, Brentford, la Fiorentina et la Roma s’étaient montré frileux. « Persona non grata » en Europe, l’international algérien a finalement trouvé refuge au Qatar.

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