L’OM humilié, le vestiaire n’en revient pas
La rédaction

C’est une nouvelle grosse désillusion pour l’OM. Favoris de la Coupe de France après avoir éliminé le PSG au tour précédent, les Marseillais ont chuté en quarts de finale face à Annecy, dixième de Ligue 2. Un gros coup dur pour le club phocéen, au point que certains joueurs parlent de « faute professionnelle ».

Quelques jours après la lourde défaite contre le PSG (3-0) au Stade Vélodrome, qui met fin aux espoirs de titre, l'OM avait rendez-vous avec Annecy en quart de finale de la Coupe de France. Face au dixième de Ligue 2, les Marseillais partaient largement favoris, mais ont finalement chuté aux tirs-au-but. Un très gros échec que Valentin Rongier a du mal à accepter.

«C’est une grosse faute professionnelle»

« De la déception ? C’est même plus que ça, c’est de l’énervement. Il faut qu’on assume maintenant, parce que c’est une grosse, grosse faute professionnelle. Et je dis ça en respectant cette équipe d’Annecy, qu’on a justement trop respectée ce soir. Ils sont venus jouer sans aucun complexe. On avait fait le plus dur en ouvrant le score, puis il y a eu la loterie des penaltys, mais on doit gagner le match avant. Les regrets sont sur tout le match, pas juste la fin. On est chez nous, contre une D2, on doit montrer notre supériorité du début à la fin. Il faut qu’on assume maintenant… », confie le vice-capitaine de l’OM en zone mixte. Un avis partagé par Matteo Guendouzi.

«Une énorme désillusion»

« C'est une énorme désillusion. C'est comme une faute professionnelle. On a raté notre chance ce soir. On a fait un non-match. Je ne parle même pas des tirs au but. On doit terminer le match bien avant. C'est une faute professionnelle de notre part. On peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. On n'a pas su répondre présents. Il va falloir vite relever la tête. Ce n'est pas digne de l'Olympique de Marseille et de nous-mêmes. On doit être capables de beaucoup mieux faire. Ce n'est pas normal », explique quant à lui l’international français.

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