L’OM écœure le PSG, il retourne sa veste
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Mercredi soir, le PSG est tombé au Vélodrome en Coupe de France contre l’OM (1-2). Le club phocéen a impressionné et Igor Tudor fait clairement taire les critiques. A commencer par Jérôme Rothen qui reconnaît que le coach de l’OM lui a fait changer d’avis, comme c’est le cas de la plupart des fans marseillais.

Avant même le début de la saison, l’OM a fait parler. Et pour cause, malgré une belle saison, Jorge Sampaoli a décidé de quitter ses fonctions, rapidement remplacé par Igor Tudor. Le technicien croate a suscité de nombreux doutes à son arrivée, mais force est de constater qu’il fait taire les critiques, surtout après la victoire contre le PSG. Jérôme Rothen admet donc son erreur.

«C'est couillu ce qu'a fait Igor Tudor»

« Mercredi, on a vu une équipe qui a des principes de jeu très clairs avec une prise de risque énorme. C'est couillu ce qu'a fait Igor Tudor. Valentin Rongier en défense centrale, c'est un choix d'homme, mais le système reste quasiment le même. Ça bouge tellement, ils prennent beaucoup de risques. Ils bouffaient de l'énergie, ils avaient un coeur énorme », assure l’ancien joueur du PSG au micro de RMC avant de poursuivre.

«J’avais des doutes»

« Il faut être objectif, on a vu une vraie équipe de foot du début à la fin avec des principes clairs, acceptés par les joueurs, défendus par l'entraîneur et les remplaçants. C'est un exemple. C'était le meilleur match de l'OM cette saison. Ils ont tenu jusqu'au bout. Avec un peu plus de qualité et de vitesse, Paris aurait pu marquer. Mais ils les ont mangés à tous les niveaux. Bravo à Tudor de les préparer comme ça. J'avais des doutes. Ce n'est pas une leçon, mais c'est clair qu'il y a un projet qui est clair d'un côté, et pas clair de l'autre », ajoute Jérôme Rothen.

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