L’OM crie au scandale et reçoit une réponse
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Depuis le début de saison, l’OM n’a pas été verni et a plusieurs fois subi les décisions de la VAR. Une situation qui a agacé certains Marseillais qui s’estiment lésé par l’arbitrage, notamment contre le FC Metz. Mais Stéphane Lannoy a tenu à mettre les choses au clair, estimant que les des décisions arbitrales avaient été les bonnes.

Le début de saison de l'OM a clairement été marqué par certaines décisions arbitrales qui ont été largement commentées. Lors des deux matches contre le Panathinaïkos ce fut notamment le cas, ou plus récemment face au FC Metz. Le but refusé à Valentin Rongier pour une faute d'Ismaïla Sarr au début de l'action a notamment fait polémique. Marcelino avait notamment affiché sa surprise.

L'OM s'agace contre la VAR

« Cela commence à faire pas mal d'années que je fais ce métier et j'ai rarement connu une telle chose. En l'espace de trois jours, en deux matchs... c'est difficile à expliquer. On en a gagné un mais ça n'a pas suffi (pour la qualification), mais celui d'aujourd'hui... c'est incroyable pour moi qu'on n'ait pas eu les trois points. Tu peux avoir de la malchance un jour, mais qu'on se retrouve dans des circonstances similaires trois jours plus tard... C'est difficile », confiait l’entraîneur de l’OM en conférence de presse après le nul à Metz (2-2). Mais Stéphane Lannoy défend les décisions arbitrales.

«Cela prouve l'intérêt pour l'assistant vidéo de travailler les différents angles»

« J'ai regardé le match en direct à la télé et, avec les images proposées, je ne voyais pas de situation de faute sur l'instant. Mais, en regardant les caméras utilisées par le VAR, on voit un contact avéré. Les images de la caméra opposée ne sont pas apparues à l'antenne et elles montrent que M. Sarr ne touche jamais le ballon. Non pas avec sa première jambe, mais avec sa seconde jambe d'appui au sol, il vient toucher le pied du Messin au point de le déséquilibrer et de commettre la faute (...) C'est la caméra opposée qui le fait basculer. Cela prouve l'intérêt pour l'assistant vidéo de travailler les différents angles », explique le directeur technique délégué à l’arbitrage professionnel dans les colonnes de L’Equipe.

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