Rachid Zeroual a été lié de loin ou de près aux différents problèmes qui ont touché l’Olympique de Marseille ces dernières semaines, comme les incidents en marge du choc face à l’Olympique Lyonnais en Ligue 1. Le leader des South Winners assure toutefois qu’il condamne les évènements ayant notamment débouché sur une blessure assez sérieuse du coach lyonnais Fabio Grosso.
C’est une très mauvaise image du football français, qui a fait le tour de la planète football. Venus au Vélodrome pour un Olympico très attendu, l’OL n’a pas pu disputer le match, puisque son bus a été attaqué sur le chemin et les images du visage blessé de Fabio Grosso, ont fait vivement réagir.
« Ce sont des fadas, des gens qui s’emparent de nos tribunes, qui sont camouflés »
Cet épisode malheureux a enflammé les débats et certains ont pointé du doigt les South Winners, l’un des groupes ultras de l’OM. « Ce sont des fadas, des gens qui s’emparent de nos tribunes, qui sont camouflés, qui appartiennent ou pas à un groupe » a assuré Rachid Zeroual, au micro de RMC Sport, contestant donc tout lien avec ces accidents. « Ils sont peut-être parfois abonnés au stade mais alors ils choisissent bien leur groupe, fuient le noyau des associations de supporters et restent à la marge pour qu’on ne les voit pas sur les caméras, que personne n’affiche leur nom ou leur visage ».
« J’ai lutté contre la violence pendant longtemps, beaucoup ont dû l’oublier »
« Les autorités ont tellement tapé sur les groupes de supporters, qu’on en oublie leur rôle majeur. Et à cause de ces cas isolés, de ce défouloir, il y a eu cette bavure, qui est inadmissible » a poursuivi Rachid Zeroual. « Moi aussi, petit, je venais au stade car ma famille m’y a amené, par amour de l’OM. On était là par passion uniquement. Après, j’ai découvert une tribune dans laquelle il y avait un peu de tout et qui risquait de virer "skinhead", comme le kop Boulogne (au Parc des Princes à Paris, NDLR). Et j’ai lutté contre la violence pendant longtemps, beaucoup ont dû l’oublier, visiblement ».