Auteur d’un excellent début de saison, Mason Greenwood marque le pas ces dernières semaines au point d’avoir subi un petit coup de pression de Roberto De Zerbi qui l’a laissé sur le banc au coup d’envoi du match contre le RC Lens. Il faut dire que le numéro 10 de l’OM est clairement accusé de dilettantisme sur le terrain. Un manque d’implication qui pourrait coûter cher à Marseille.
Depuis quelques semaines, l'OM rencontre des difficultés en Ligue 1. Battu contre le RC Lens samedi soir (0-1), le club phocéen voit ses poursuivants se rapprocher dans la course à la deuxième place. Et un joueur est particulièrement pointé du doigt, à savoir Mason Greenwood, que Roberto De Zerbi avait d'ailleurs puni en le laissant sur le banc au coup d'envoi du match contre les Sang-et-Or. Lionel Charbonnier accuse d'ailleurs l'ailier anglais de ne pas en faire assez sur le terrain.
L'OM galère, Greenwood sur le banc des accusés
« C’est exactement là où il doit progresser pour moi : le jeu sans ballon. C’est ça aussi, proposer d’autres choses, parce que parfois, il est trop spectateur à mon goût. Il regarde ses coéquipiers et se dit : je ne suis pas concerné. Parfois, il ne va même pas bloquer le second poteau alors qu’il y a des occasions de marquer à cet endroit. L’action se déroule à gauche, mais lui, il est carrément le long de la ligne de touche. Tu te demandes : mais qu’est-ce qu’il fait là ? Il a des absences. Pour moi, il manque de constance. Dans un match, il est bon pendant 70 minutes, puis il disparaît pendant 20 à 30 minutes. Et parfois, il peut complètement passer à côté. Il doit mieux faire. Quand tu es à Marseille, et que tu entends depuis le début de la saison qu’il faut du caractère, oui, il en faut ! Mais d’abord, il faut de la maîtrise, puis du caractère. Et lui, pour moi, il en manque un peu », lâche le champion du monde 1998 au micro de RMC.
«Il se fout de la gueule du monde»
Mais ce n’est pas la première fois que Mason Greenwood subit ce genre d’accusation concernant son implication dans le jeu de l’OM. Après la victoire contre le FC Nantes, Ludovic Obraniak était effectivement très dur à son encontre : « Ce soir, il se fout de la gueule du monde. Honnêtement, son match il est… Dans l’intensité… J’étais devant l’écran, je dis : “Il y a quelqu’un qui va le secouer à un moment donné ?” Ses prises de balle… Alors parfois, il est super impliqué, et parfois, il y a une espèce de nonchalance. Même dans l’état d’esprit du match, combien de fois cette saison ses potes le servent dans des bonnes conditions ? À un moment donné, quand tu es en supériorité numérique, l’extérieur gauche avec la frappe, on commence à le connaître celui-là. Donc parfois, il y a moyen de décaler un collègue », s’agaçait l’ancien joueur du LOSC sur le plateau de L’EQUIPE du Soir.