Deux joueurs de l’OM en plein calvaire, Gasset confirme
Arnaud De Kanel

Pour la réception de Montpellier, Jean-Louis Gasset a effectué des choix forts. Le nouvel entraineur de l'OM a préféré Iliman Ndiaye à Faris Moumbagna tandis qu'Ismaïla Sarr a été aligné dans un rôle de piston droit. Les deux sénégalais ont brillé, eux qui étaient au fond du trou il y a encore une semaine comme l'a confirmé Gasset en conférence de presse. 

L'OM enchaine enfin. Dimanche soir, les Olympiens ont signé leur première victoire de l'année 2024 en Ligue 1 en surclassant Montpellier, notamment en deuxième période. Pour cette rencontre, Jean-Louis Gasset, fraichement arrivé en début de semaine, avait décidé de faire confiance à Iliman Ndiaye et Ismaïla Sarr malgré des prestations compliquées pour les deux sénégalais ces derniers temps. Mais le nouvel entraineur phocéen savait qu'ils allaient se relancer. 

«Il faut un petit déclic, un petit laps de temps, et c'est ce que je leur ai dit»

« Ce que j'ai dis à Ndiaye et Sarr ? Que ce sont des joueurs avec du potentiel. Pendant les jours, il fallait d'abord parler avec les cadres pour les remonter, et ensuite parler avec les jeunes joueurs, des joueurs d'avenir, mais ici, c'est dur. Et s'ils avaient été choisis, leur faire comprendre qu'ils allaient y arriver. Mais il y avait une période un peu de doute, mais qu'ils allaient y arriver. Moi, je les connaissais, puisque j'ai travaillé un peu en Afrique, donc je connaissais bien le Sénégal, toutes les équipes. Et quand je les voyais jouer, je me disais, 'wow, il y a du potentiel'. Mais pour s'exprimer à Marseille, au Vélodrome, devant 60 000, ça ne vient pas comme ça. Il faut un petit déclic, un petit laps de temps, et c'est ce que je leur ai dit », a déclaré Jean-Louis Gasset en conférence de presse. Pour lui, c'était le moment opportun pour relancer ses deux joueurs. 

«J'avais envie de le tenter maintenant»

« J'étais persuadé... persuadé on ne peut pas dire, parce qu'on ne sait pas comment va vous répondre un gamin que vous mettez titulaire, mais j'avais envie de le tenter maintenant parce que le match de jeudi nous avait quand même desinhibés je trouve. J'ai senti des gens qui avaient une chape de plomb un peu moins lourde sur les épaules, donc il fallait faire des choix sur des joueurs. Jeudi c'était avec un attaquant costaud parce qu'on allait jouer long, parce que je ne voulais pas qu'on sorte le ballon de derrière pour ne pas perdre confiance. Aujourd'hui, il fallait plus jouer, donc il fallait plus soit des gens sur les côtés qui vont vite, soit des gens dans l'axe qui techniquement sont forts. Et ils ont répondu », a ajouté Jean-Louis Gasset. Coaching payant !

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