Jean-Pierre Papin, ancienne gloire du football français et aujourd'hui dirigeant de l'OM, n'a pas manqué de fustiger le niveau global des attaquants de Ligue 1 cette semaine. Des déclarations qui ont fait beaucoup de bruit, et Didier Deschamps a rebondi sur les propos de son ancien coéquipier.
Le niveau global de la Ligue 1 fait beaucoup parler en ce moment, d'autant que la diffusion des droits TV pour notre championnat est en pleine négociation. Il faut dire que le manque d'efficacité des attaquants a été pointée du doigt ces derniers jours, et pas par n'importe qui. Jean-Pierre Papin, ancien numéro 9 emblématique du football français, Ballon d'Or 1991, a livré un point de vue pour le moins tranché sur la question dans des propos rapportés par France Info.
Il quitte l’OM, son calvaire bientôt terminé ? https://t.co/HhWyuzKSwU pic.twitter.com/hP2zNk4ar0
— le10sport (@le10sport) November 18, 2023
Papin tacle les attaquants de L1
« Je suis convaincu que pour être un bon attaquant, il faut beaucoup travailler. Aujourd'hui, ça ne travaille pas assez. Quand vous voyez un attaquant qui arrive devant le but et ne sait pas quoi faire du ballon, c'est parce qu'il ne bosse pas assez. C'est un constat qui vaut pour tous les clubs », a lâche Jean-Pierre Papin, qui occupe la fonction de conseiller du président PabloLongoria à l'OM depuis quelques mois. Et en conférence de presse vendredi, le sélectionneur national DidierDeschamps a été invité à rebondir sur ces propos de la part de son ancien partenaire en équipe de France et à l'OM.
« Il passait beaucoup de temps devant le but »
« J'ai connu Jean-Pierre Papin, il passait beaucoup de temps devant le but. Quand vous avez des matchs tous les trois jours, vous n'avez pas beaucoup d'entraînement. C'est valable pour tous les postes. Nous on finit toujours pas un travail de finition pour répéter les gammes. Je ne vais pas dire qu'ils travaillent moins ou plus, ils ont une fenêtre plus importante pour effectuer ce travail », s'est contenté de répondre Deschamps de manière assez évasive.