Crise à l’OM : Pablo Longoria menacé, la FFF s’en mêle
Jean de Teyssière

L'OM s'est englué dans une crise sans précédent ce lundi et commence à s'en sortir petit à petit. Si Marcelino, l'entraîneur marseillais, a préféré quitter le club, Pablo Longoria a lui décidé de rester président de l'OM, alors que son avenir était flou. Le dirigeant espagnol a pu compter sur de nombreux soutiens, y compris celui de Philippe Diallo, le président de la Fédération Française de Football. 

La crise qui a frappé l'OM semble s'estomper peu à peu. La belle réaction des joueurs de Jacques Abardonado, jeudi, face à l'Ajax Amsterdam (3-3) en Ligue Europa a montré que le groupe marseillais n'avait pas lâché le club après la guerre qui s'était installée entre la direction marseillaise et les représentants des groupes de supporters...

«Une situation assez inadmissible»

Interrogé sur les ondes de RTL samedi, le président de la FFF, Philippe Diallo a tenu à réagir sur la crise qui a frappé l'OM en début de semaine : « Permettez-moi de dire ma stupéfaction par rapport à ce qui s’est passé à Marseille. Voilà un club qui se qualifie pour la Ligue des champions la saison dernière, qui fait un début de saison tout à fait acceptable et qui se crée une crise venue presque de nulle part et qui conduit à une situation assez inadmissible, amenant un certain nombre de dirigeants à présenter leur retrait de la direction. Moi, dans ces circonstances-là, j’ai pris l’initiative de contacter Pablo Longoria car je sais que c’est difficile de diriger un club, c’est parfois encore plus difficile de diriger un club à Marseille. Il suffit de regarder l’histoire pour voir que plusieurs dirigeants marseillais ont été confrontés à des rapports difficiles avec des supporters, et j’ai voulu exprimer mon soutien auprès de Pablo Longoria. »

«On ne peut pas menacer des dirigeants»

« On peut critiquer des recrutements ou un style de jeu, mais je pense qu’il y a des limites qui ne doivent pas être franchies, prévient Philippe Diallo. Autant tout le monde aime ailler au Vélodrome et apprécie cette ambiance exceptionnelle, autant je pense qu’il y a des lignes jaunes qui ne doivent pas être franchies. On ne peut pas menacer des dirigeants, on peut les critiquer, ça fait partie du jeu, mais on ne peut pas les menacer. C’est pour ça que j’ai voulu, dans une période que je sais difficile pour un dirigeant de club, apporter mon soutien à Pablo Longoria. » 

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