«Avec un briquet...» : Bagarre surréaliste à l’OM !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

L’Olympique de Marseille a pris une décision radicale en se séparant de deux de ses joueurs, Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, après une bagarre dans le vestiaire. A la fin du mercato estival, Eric Di Meco contestait la position de son ancien club en affirmant que de tels incidents étaient fréquents dans le monde du football, racontant une expérience personnelle.

Le début de saison de l’Olympique de Marseille a été marqué par la bagarre survenue dans le vestiaire entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe. En réaction à cet incident, le club phocéen a décidé de se séparer des deux joueurs, qui ont pris la route de la Serie A pour s’engager respectivement en faveur de l’AC Milan et de Bologne. Une décision radicale qui n’a pas fait l’unanimité, Eric Di Meco critiquant notamment la position de l’OM en évoquant une « baston de vestiaire » qui n'a rien d'anormale selon lui.

« Heureusement que les dirigeants d’aujourd’hui n’étaient pas dirigeants à l’époque... »

« On en a tous connu, expliquait l’ancien joueur de l’OM au micro de RMC peu après l’incident, évoquant sa propre expérience. Heureusement que les dirigeants d’aujourd’hui n’étaient pas dirigeants à l’époque, sinon je n’aurais pas joué la finale de la Ligue des champions 1993, Basile (Boli) non plus, parce qu’on s’est battus dans le bus en partant du stade Vélodrome pour aller à Munich. »

« Il y a eu bagarre dans le bus »

« Il lisait le journal, je lui ai allumé avec un briquet, c’était la connerie qu’on faisait, et il y a eu bagarre dans le bus. Heureusement que les dirigeants de l’époque étaient peut-être moins enclins à l’institution et tout, parce que du coup, on était sur le terrain et Basile a marqué. Des bastons, on en a tous connu », confiait Eric Di Meco.

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