Aubameyang : Deux attaquants de l'OM sont accusés !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Auteur d'un début de saison plus que poussif, Pierre-Emerick Aubameyang a retrouvé le sourire jeudi soir en inscrivant un triplé pour permettre à l'OM de dominer l'Ajax Amsterdam (4-3). Un soulagement pour l'ancien Gunner. Mais pour le sélectionneur du Gabon, Patrice Neveu, ce sont les autres attaquants marseillais qui épaulent mal Pierre-Emerick Aubameyang sur le terrain.

Arrivé à l'OM l'été dernier, Pierre-Emerick Aubameyang connaît une première partie de saison très compliquée, notamment en Ligue 1. Néanmoins, son triplé contre l'Ajax Amsterdam jeudi (4-3) pourrait bien le relancer. Quoi qu'il en soit, pour Patrice Neveu, sélectionneur du Gabon, l'ancien attaquant d'Arsenal n'est pas le seul responsable de ses difficultés.

«Les chiffres sont une facette de la réalité»

« Les chiffres sont une facette de la réalité. Il deviendra le facteur X de cette équipe quand ses partenaires le mettront en valeur. C’est un joueur d’intervalles, d’espaces, de profondeur, un buteur chirurgical dans la zone de vérité, y compris sur les centres. Je sais que certains l’attaquent sur ce point précis », lance-t-il dans les colonnes de La Provence, avant de poursuivre.

«Correa, Sarr et les autres ne lèvent jamais la tête pour renverser»

« Si j’avais constaté de la nonchalance, je ne me priverais pas de le dire. Pierre-Emerick fait les efforts, y compris au pressing, dont il est la rampe le lancement. Sauf qu’il le fait intelligemment et ne va pas se griller alors que derrière lui le bloc n’est pas coordonné. Il fait tout le temps des appels, en prenant soin de les varier, mais ce n’est que trop rarement détecté par ses partenaires. Son action de prédilection, c’est plonger dans le dos de la défense à l’opposé du ballon. Sauf que Correa, Sarr et les autres ne lèvent jamais la tête pour renverser », ajoute Patrice Neveu.

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