Jean-Michel Aulas, ancien président emblématique de l’OL, laisse planer le doute sur une possible entrée en politique, ne cachant pas son intérêt pour la mairie de Lyon. Contacté par Pascal Praud, l’homme d’affaires de 75 ans s’est dit prêt à venir sur CNews pour évoquer son projet si sa candidature venait à se confirmer.

Peut-on envisager Jean-Michel Aulas se lancer en politique ? L’idée fait en tout cas son chemin dans l’esprit de l’ancien président de l’OL, réfléchissant à une candidature à la mairie de Lyon en 2026. « Je suis Lyonnais d’origine, j’ai fait mes études à Lyon, j’ai créé mes premières entreprises ici, comment voulez-vous que je ferme la porte à Lyon ? », a-t-il déclaré dans un entretien accordé au Figaro : « J'y réfléchis, bien sûr. Les sollicitations, à ma grande surprise, sont très nombreuses, et viennent de toutes parts, des commerçants aux politiques, en passant par les entrepreneurs, les jeunes. Ils me font tous l'honneur de me demander des conseils... À Lyon, nous devons pouvoir mieux faire, et parfois j'ai l'impression que ça part dans tous les sens. Une ville doit être au service de tous les citoyens. »
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L’invitation lancée sur CNews
Une sortie qui n’a pas échappé à Pascal Praud, désireux de recevoir ce lundi matin Jean-Michel Aulas dans son émission sur CNews, mais le journaliste devra faire preuve de patience, rapportant à l’antenne un message envoyé par l’ancien boss de l’OL. « J’aurais voulu qu’il vienne, il m’a répondu : ‘Trop tôt, d’ici quelque temps. Si j’avance dans ma réflexion, avec plaisir’ », a lancé Pascal Praud dans L’Heure des Pros.
Aulas tranchera dans quelques mois
Jean-Michel Aulas a fait savoir auprès du Figaro qu’il se laissait « au moins jusqu'à l'automne » avant de trancher sur la question. L’actuel vice-président de la FFF semble en tout cas avoir quelques arguments de campagne à faire valoir, adressant des critiques à l’encontre de l’actuel maire écologiste Gregory Doucet, élu en 2020 : « À Lyon, nous devons pouvoir mieux faire, et parfois j’ai l’impression que ça part dans tous les sens. Une ville doit être au service de tous les citoyens. Économiquement, nous pourrions être bien plus dynamiques. Je voudrais qu’il y ait un électrochoc chez les professionnels de la politique ».