Le FC Nantes ne vit pas la meilleure des saisons et forcément, Antoine Kombouaré se retrouve régulièrement questionné. Il y a quelques semaines de cela, l’entraîneur des Canaris était même sur le point d’être limogé. Finalement, les Kita ont fait machine arrière, décidant de continuer avec le Kanak. La bonne décision ? Eric Roy semble le penser vu comment il parle de Kombouaré.
Si Antoine Kombouaré est aujourd’hui l’entraîneur du FC Nantes, ça aurait pu se passer différemment. En effet, le licenciement était imminent pour le Kanak à l’occasion du mois de décembre. Il avait même été annoncé que le match de Coupe de France face à Drancy serait le dernier de Kombouaré avec Nantes. Finalement, la tendance s’est inversée et le technicien de 61 ans est toujours en poste sur les bords de la Loire.
« Ils ont un très bon entraîneur »
Après avoir pensé à s’en séparer, les Kita ont donc tranché et pris la décision de continuer avec Antoine Kombouaré. Ce dernier n’a toutefois pas réussi à trouver la solution pour vaincre Brest ce vendredi. Le FC Nantes s’est incliné mais en marge de cette rencontre, Eric Roy avait tenu des propos élogieux à l’égard de Kombouaré, lâchant, rapporté par L’Equipe : « C'est une belle équipe, ils se sont renforcés au mercato, ils ont un très bon entraîneur. Ce sera un match compliqué, et je ne le dis pas parce que c'est mon ami, mais parce que je le pense sincèrement ».
« De la déception »
Le FC Nantes s'est donc incliné face à Brest ce vendredi (0-2). Et après cette défaite, Antoine Kombouaré n'a pas réussi à cacher sa frustration : « Il y a plus que de la frustration : il y a de la déception. On a le sentiment d’avoir fait un bon match, d’avoir essayé de créer beaucoup de situations. C’est ce que j’ai dit aux joueurs à la fin. Mais il faut bien reconnaître finalement qu’on aurait pu jouer 4 heures, 5 heures, et je ne nous voyais pas marquer. Même si Elia a eu la plus grosse occasion avec la frappe sur le poteau, c’est trop peu pour marquer face à cette défense expérimentée de Brest. On a le sentiment d’avoir dominé, d’avoir poussé, même Éric Roy me disait qu’en deuxième mi-temps on méritait de revenir au score. Mais on ne marque pas ».