Avec 5 buts et 3 passes décisives, Éric Bauthéac n’est pas étranger à la bonne saison de Nice. Pour Le 10 Sport, l’attaquant revient sur ses performances, celle de son équipe et rend hommage à la patte de son entraîneur Claude Puel. Dans cet extrait, l’Azuréen nous parle de sa relation avec la révélation Dario Cvitanich.
Vous avez disputé 5 matchs sans Dario Cvitanich pour une seule victoire cette saison. Peut-on parler de Cvitanich dépendance ? Il n'y a pas du tout de Cvitanich dépendance. On a juste une hécatombe de blessés chez les titulaires. Mais on s'accroche. C'est vrai que c'est notre buteur, il nous met en confiance, mais on n'est pas dépendant de lui. S'il y a un joueur indispensable à Nice, c'est Didier Digard. C'est lui notre atout majeur. C'est le dépositaire du jeu, le pilier. Plus que Cvitanich.
Comment se passe l'entente entre vous en attaque ? Vous arrivez à communiquer ? Il commence à parler un peu français. Il prend des cours et il apprend vite (sourire). En plus, il s'est vite intégré au groupe grâce aux autres sud-Américains : Civelli et Ospina. Après, sur le terrain, il est vraiment impressionnant ! Devant le but, c'est une machine. Mais aux entraînements, on va dire qu'il se gère un peu (rires). En match, ce n'est clairement pas le même joueur.
Sacha Nokovitch