Vente ASSE : Caïazzo refuse un incroyable ménage en interne !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

L'ASSE est enfin vendue. Après des années d'incertitudes et de rebondissements, le club stéphanois a été cédé au groupe canadien Kilmer Sports Ventures. Le projet présenté par Ivan Gazidis et Larry Tanenbaum ont convaincu Bernard Caïazzo, intransigeant durant les négociations. Il y a deux ans, le président du conseil de surveillance avait repoussé les avances de David Blitzer.

L'heure du renouveau pour les Verts. De retour en Ligue 1, l'ASSE est passée sous pavillon canadien après le rachat du club par Kilmer Sports Ventures. Passé par Arsenal et le Milan AC, Ivan Gazidis hérite de la présidence. Lors d'un entretien accordé à la chaîne locale TL7, Bernard Caïazzo s'est exprimé sur cette opération, qui a mis du temps avant de se décanter.

Caïazzo revient sur l'intérêt de Blitzer

« Mon job était extrêmement simple : être dans les instances et défendre les intérêts de l'ASSE. Mon deuxième job : aller trouver un actionnaire qui coche le plus de cases possibles. Avec une règle fondamentale : conserver la direction du club et pérenniser les emplois » a confié le désormais ancien président du conseil de surveillance de l'ASSE. Voilà pourquoi Caïazzo avait mis fin aux négociations avec David Blitzer en 2022. L'homme d'affaires américain souhaitait faire le ménage en interne, ce qui n'a pas été au goût du responsable stéphanois.

« Il n'était pas question de sacrifier nos collaborateurs »

« Il y a deux ans, on pense qu'on est tout à fait d'accord avec le groupe Blitzer mais on se rend compte très vite qu'ils ne sont pas prêts à conserver la direction, ils veulent mettre des hommes à eux et deuxièmement ils ne veulent pas garantir les emplois du club et donc ça s'arrête parce que Roland et moi on estime que c'était un point non négociable, il n'était pas question de sacrifier nos collaborateurs » a confié Caïazzo, avant de tirer sa révérence.

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