Samedi dernier, l’ASSE s’inclinait à domicile face à Guingamp (2-3), restant ainsi à la deuxième place de Ligue 2. Mais voilà qu’un incident raciste a éclaté en marge de cette rencontre dans les tribunes de Geoffroy Guichard. Alors que les Verts ont rapidement condamné et sanctionné ce qui est arrivé, Aïmen Moueffek, joueur de l’ASSE, a pris la parole.
Pas question pour l’ASSE de laisser passer l’incident raciste qui est intervenu en marge de la dernière rencontre face à Guingamp. Ainsi, dans un récent communiqué, les Verts avaient annoncé : « L’AS Saint-Étienne a pris connaissance à l’issue de la rencontre face à Guingamp samedi dernier du comportement raciste d’une personne que le club ne peut qualifier de supporter. L’AS Saint-Étienne condamne cet acte intolérable et a rapidement identifié l’individu. Le club a lancé une procédure d’interdiction commerciale de stade de 18 mois, la durée maximale autorisée, et une plainte a été déposée ».
« Ça n'a pas sa place dans nos stades et encore moins à l’ASSE »
Après l’ASSE, ça a été au tour d’Aïmen Moueffek de condamner cet incident raciste. En conférence de presse ce jeudi, le joueur stéphanois a en effet expliqué sur ce sujet : « Si c’est un geste raciste c’est à dénoncer ça n'a pas sa place dans nos stades et encore moins à l’ASSE, ce n’est pas notre image. C’est malheureux de voir cela en 2025. J’espère que les personnes concernées au club feront bien leur boulot, ce sont des comportements très regrettables. Le racisme n’a pas sa place dans nos stades et à l’ASSE ».
« Je n’ai jamais été confronté au racisme directement »
« En tant que joueur, je n’ai jamais été confronté au racisme directement, en France nous avons un championnat, on va dire, plutôt correct sur le sujet et on souhaite que ça continue de ne pas nous arriver. Évidemment c’est un frein quand tu réfléchis à partir dans des championnats où ces attitudes sont plus courantes. C’est humain de vouloir évoluer dans des compétitions ou des clubs dans lesquels tu n’es pas victime de racisme. Pour régler le problème, il faut mettre le doigt dessus, il ne faut pas fermer les yeux, en parler. Nous sommes des footballeurs, nous sommes médiatisés avec des milliers de personnes qui nous suivent et notamment des plus petits. On ne peut pas laisser passer des scènes comme celle-ci, il faut agir, cela ne doit plus avoir lieu, il faut sévir, nous sommes en 2025 », a ensuite poursuivi Aïmen Moueffek.