Consultante Canal+, Laure Boulleau a suivi toutes les soirées de Ligue des champions de la chaîne cryptée. Et il s'agissait d'un petit évènement puisque la C1 changeait de formule et tout le monde était donc curieux de la découvrir. Finalement, il s'agit d'un succès, mais l'ancienne joueuse du PSG le reconnait, avant le début de la compétition, «on avait peur».
Cette saison, la nouvelle formule de la Ligue des champions a suscité une grande interrogation avant le début de la compétition. Et pour cause, le système ressemble désormais beaucoup plus à la NBA, avec uns système de poule unique avant des playoffs et des confrontations déjà prévues selon les classements. Comme chaque nouveauté, cette formule a d'abord été critiquée, mais à son terme, elle semble faire l'unanimité, à l'image d'un dernier multiplexe de folie avec pas moins de 18 rencontres en simultané. Néanmoins, Laure Boulleau, consultante du diffuseur exclusif de la Ligue des champions Canal+, raconte qu'ils ont eu un peu peur de la façon dont cela allait évoluer.
«On avait peur que ce soit rapidement plié»
« Au début, tous les gros ont gagné et on avait peur que ce soit rapidement plié. Au final, cela ne s'est pas du tout passé ainsi. Avoir plus de matches offrait plus de jokers et a sans doute permis aux équipes de plus ouvrir le jeu. Je me suis plutôt éclatée avec la diversité d'adversaires et me suis rendu compte de la lourdeur des matches aller-retour en groupe de l'ancienne version. Je ne vais pas dire tout de suite que tout est formidable, j'ai besoin d'avoir un peu de recul encore... Mais pour l'instant, ça me plaît ! », s'enthousiasme-t-elle dans les colonnes de L'EQUIPE, avant de poursuivre.
Laure Boulleau ne note qu'un petit bémol
« Au début, on pensait qu'à 10 points, une équipe passait. Finalement, Zagreb avec 11 points et Stuttgart avec 10 ont été éliminés. Mais j'aime cette incertitude plus prononcée », ajoute Laure Boulleau, avant de conclure sur un léger bémol : « Les critères de tirage au sort sont déjà tellement complexes que ça ne devait pas être évident à empêcher... Mais évidemment, quand la probabilité est faible, c'est pour nous. Moi, je ne regarde pas la Ligue des champions pour avoir un Brest-PSG... C'est mon petit bémol. »