Jeudi dernier, Canal + diffusait un nouvel épisode de sa série documentaire « Les Nouveaux Explorateurs », consacré au Japon et à la place accordée aux femmes. Pour ce numéro, Laure Boulleau a fait le déplacement, rencontrant de nombreuses figures du pays, notamment l'ancienne footballeuse Nahomi Kawasumi, championne du monde en 2011 en battant les USA.

Présente sur le plateau du Canal Football Club et du Canal Champions Club cette saison, Laure Boulleau s’impose comme l’une des figures phares de la chaîne cryptée. Dernièrement, l’ancienne internationale française est apparue, jeudi dernier, dans le documentaire intitulé « Les Nouveaux éclaireurs, Pionnières au Japon », réalisé par Mathieu Despiau. Dans ce numéro, Boulleau s'est rendue au Japon, l’un des pays où l’égalité des sexes est le moins respecté. L’ancienne membre du PSG a rencontré des figures de la société japonaise, des femmes qui tentent de se frayer une place dans la société.
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— le10sport (@le10sport) March 11, 2025
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Boulleau à la rencontre des femmes japonaises
Lors d’un entretien accordé à Sud Radio, Laure Boulleau est revenue sur ces rencontres. « Je fais déjà des documentaires dans le football, je m’éclate à faire ça. J’ai tendance à ne pas être dans une routine professionnelle. J’ai besoin de cet oxygène pour me sentir épanouie. J’ai besoin de voir autre chose, et de sortir de ma zone de confort. J’ai quitté un petit peu le foot, pour faire un documentaire plus sociétal » a confié Laure Boulleau, frappée par la réalité.
L'exploit historique des Japonaises
« C’est important de montrer que l’on est entré dans un pays qui ne pousse pas la femme à un épanouissement. Ce ne sont pas des barrières qu’elles ont, mais des murailles. En restant polie, les excuses qui peuvent être trouvées pour exclure les femmes peuvent parfois devenir drôles » a lâché l’ancienne joueuse, qui a partagé un entraînement avec Nahomi Kawasumi, ancienne internationale japonaise ayant notamment remporté le premier titre mondial de football de l'histoire du pays en 2011. « Elles jouent un football plus tactique, discipliné parce que les Japonaises s’adaptent à leurs qualités. J’ai eu la chance de les jouer et elles ont cette capacité à d’adapter J’ai l’impression que je faisais une partie d’échecs lorsque je jouais avec elles. Elles étaient en avance, voilà pourquoi elles avaient battu les États-Unis à la Coupe du monde » a lâché Boulleau.