En conférence de presse, l'arbitre de Real Madrid - FC Barcelone à savoir la finale de la Coupe du roi, a été submergé par l'émotion. Non pas en raison de l'opportunité professionnelle d'être au sifflet d'une telle affiche, mais à cause de vidéos publiées par le Real Madrid le traitant de voleur. Ricardo de Burgos Bengoetxea a fondu en larmes ce vendredi, restant personnellement insubmersible, au contraire de sa famille et de son fils...

Le samedi 26 avril se tiendra la finale de la Coupe du roi entre le Real Madrid et le FC Barcelone à La Cartuja de Séville. L'occasion pour le Barça, quatre ans après sa dernière finale, de renouer avec sa gloire passée pour ce trophée. Cependant, avant le coup d'envoi du Classique entre les deux rivaux historiques, un scandale a explosé ce vendredi... à cause d'une vidéo publiée par le Real Madrid ces dernières heures sur RMTV.
«Lorsque votre fils va à l'école et qu'on lui dit que son père est un voleur et qu'il rentre à la maison en pleurant...»
En effet, différentes erreurs du point de vue du Real Madrid ont été pointés du doigt par le club merengue de la part de Ricardo de Burgos Bengoetxea. En conférence de presse ce vendredi, l'arbitre de la rencontre a assuré être « indifférent » devant ce moyen de pression. Néanmoins, cette action est propice à l'harcèlement d'autrui, ce que sa famille et plus particulièrement son fils ont été victimes. « Lorsque votre fils va à l'école et qu'on lui dit que son père est un voleur et qu'il rentre à la maison en pleurant, c'est très perturbant ». a assuré le principal intéressé, laissant l'émotion le submerger en salle de presse.
«Essayer d'éduquer mon fils, de lui dire que son père est honnête»
Dans des propos relayés par L'Equipe, Ricardo de Burgos Bengoetxea n'a pas conclu son argumentaire de la sorte et a tenu à rajouter un message clair sur sa philosophie professionnelle et l'héritage qu'il compte laisser au football espagnol et à son enfant. « Ce que je fais, c'est essayer d'éduquer mon fils, de lui dire que son père est honnête, qu'il fait des erreurs comme n'importe quel autre sportif. (...) Le jour où je partirai d'ici, je veux que mon fils soit fier de ce qu'a été son père et de ce qu'est l'arbitrage, qui nous a donné beaucoup de valeurs ».