RN, Nouveau Front populaire… Mbappé intervient, le Real Madrid ne valide pas !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

A l’approche des élections législatives (30 juin pour le premier tour, 7 juillet pour le second), Kylian Mbappé a pris position au début de l’Euro 2024, appelant à voter « contre les extrêmes ». Une sortie loin de convaincre tout le monde du côté du Real Madrid, le futur club de l’international français.

Les nouvelles législatives anticipées s’invitent à l’Euro 2024. Alors que la France traverse une crise politique importante depuis le succès du Rassemblement national aux élections européennes, incitant le président Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale, trois blocs sont clairement dessinés : la majorité présidentielle, l’union des gauches avec le Nouveau Front populaire (NFP), et le Rassemblement national. Plusieurs joueurs de l’équipe de France ont affiché leurs positions, à l’instar de Kylian Mbappé, appelant à voter « contre les extrêmes » qui sont « aux portes du pouvoir ». Une sortie qui n’a pas vraiment été du goût de Dani Carvajal, futur coéquipier du capitaine tricolore au Real Madrid.

« Je garde mon idéologie politique pour moi »

« À partir du moment où vous exprimez votre opinion, une certaine partie vous félicitera et une autre partie vous critiquera. Ces opinions sont immuables. En tant que joueur, je garde mon idéologie politique pour moi. Je l'ai fait tout au long de ma carrière et je continuerai à le faire. En fin de compte, le vote de chacun est privé », a confié le défenseur du Real Madrid, interrogé par la Cadena SER et rapporté par RMC.

« S'il pense que c'est la bonne chose à faire... Très bien »

« Mais s'il pense que c'est la bonne chose à faire... Très bien. Tout ce que je veux et souhaite pour mon pays, c'est que nous ayons un pays qui prospère, un pays où nous nous sentons en sécurité, un pays où le chômage est réduit, où nous sommes tous heureux et où nous pouvons parcourir le monde avec notre drapeau flottant haut et nous vanter d'avoir, si ce n'est le meilleur, l'un des meilleurs pays du monde », poursuit Dani Carvajal qui, comme l’explique RMC, est accusé en Espagne d'être un sympathisant de Vox, parti d'extrême droite ultra-nationaliste et conservateur du pays.

Articles liés