Au tout début de sa carrière, Achraf Hakimi a dû faire face à un choix important pour son avenir. En effet, l’actuel joueur du PSG devait décider entre jouer pour l’Espagne ou bien pour le Maroc. S’il a opté pour les Lions de l’Atlas, Hakimi avait pourtant été appelé par la Roja. C’est alors qu’il a eu certaines craintes vis-à-vis du Real Madrid. Explications.
Avec 83 sélections au compteur, Achraf Hakimi est aujourd’hui l’un des piliers de la sélection du Maroc. Mais voilà que ça aurait pu se passer différemment pour le latéral droit du PSG. En effet, alors qu’il était encore au Real Madrid, Hakimi, né dans la capitale ibérique, avait été appelé par la sélection d’Espagne. Un dilemme s’est alors posé au Maroc qui a finalement opté pour les Lions de l’Atlas.
« Il avait un peu peur »
Achraf Hakimi a ainsi choisi le Maroc, mais refuser l’Espagne aurait été à l’origine de certaines craintes chez l’ancien joueur du Real Madrid à propos de son avenir chez les Merengue. Ayant convaincu le Marocain de choisir les Lions de l’Atlas, Nasser Larguet, ancien DTN marocain, a expliqué pour L’Equipe : « Il m'avoue qu'il a un problème, qu'il a été appelé par l'Espagne. Et il avait un peu peur car s'il n'honorait pas la sélection, que serait-il advenu pour son contrat au Real Madrid etc. ? Je lui ai dit : « Je te conseille d'y aller car tu auras l'occasion de comparer, tu feras ton choix en ton âme et conscience » ».
« Je te donne une demi-heure pour réfléchir »
Finalement, Achraf Hakimi porte aujourd’hui le maillot du Maroc plutôt que celui de l’Espagne. Ayant été voir le Marocain pour le convaincre, Nasser Larguet n’avait pas hésité à lui mettre la pression : « J'ai pris la décision d'aller le voir à Madrid avec son papa et ses deux agents espagnols. Nous avons eu une réunion dans un hôtel. (…) Je lui ai dit : "Je ne peux rien te garantir mais avec tes qualités et si tu travailles, tu joueras plus en A avec Maroc qu'avec l'Espagne mais c'est ton choix ! Je te donne une demi-heure pour réfléchir. Je dois discuter avec un autre joueur dans l'hôtel." Je suis revenu, il m'a dit : « C'est bon, c'est le Maroc ! » ».