Bien plus qu’un joueur de football désormais, Kylian Mbappé n’hésite pas à prendre position sur des sujets de société. Ainsi, à l’été 2024, en plein Euro, le capitaine de l’équipe de France avait appelé à voter contre les extrêmes aux élections législatives. Une sortie dont le gardien de l’Espagne, Unai Simon, n’était alors pas énormément fan et voilà qu’il en a rajouté une couche.
En voyant Kylian Mbappé s’exprimer sur un sujet politique, Unai Simon n’avait pas vraiment validé cette prise de parole. En effet, le gardien de l’Espagne et de l’Athletic Bilbao avait alors fait savoir : « Kylian (Mbappé) est un joueur qui a beaucoup d'influence dans le monde et dans la société. Les joueurs en général, nous avons beaucoup d'influence. Mais c'est un sujet politique, et je crois que nous avons la tendance à parler de certains sujets dont je ne sais pas si on devrait parler. Moi je suis un joueur de football, et je pense que c'est la seule chose dont je devrais parler et laisser les sujets politiques aux autres ».
« Je pense que ce sont les politiciens, et non les footballeurs, qui devraient parler de politique »
A l’occasion d'un entretien accordé à El Mundo, Unai Simon est revenu sur ce qu’il avait pu dire de Kylian Mbappé. C’est alors que le gardien ibérique a expliqué : « Pourquoi les footballeurs ne devraient pas donner leur avis sur d’autres sujets ? Si vous me demandez mon avis sur les fusées aérospatiales, je peux en avoir un, mais je ne suis pas expert et mon avis ne sera pas pertinent. La politique est un sujet très délicat et risqué, surtout parce que nous sommes des personnalités publiques et que beaucoup de jeunes sont politiquement désorientés et facilement influençables. Au final, ils voteront pour le candidat de leur idole. Je sais peut-être ce qui est bon pour moi, mais ce n'est pas forcément bon pour les autres. C'est pourquoi je pense que ce sont les politiciens, et non les footballeurs, qui devraient parler de politique ».
« J’ai été mal compris et accusé de choses que je ne suis pas »
Unai Simon a ensuite ajouté : « Il y a des cas extrêmes, comme ce qui s'est passé en France avec Mbappé, et il est clair que je ne veux ni fascisme, ni racisme, ni xénophobie dans mon pays. Cela dépasse le cadre politique ; c'est du bon sens, cela va au-delà des clivages de droite ou de gauche. Après cette conférence de presse, j'ai été mal compris et accusé de choses que je ne suis pas. Je ne souhaite tout simplement influencer personne politiquement, d'abord parce que, évidemment, je ne détiens pas toutes les réponses ».