La rencontre entre l’équipe de France et l’Ukraine comptant pour les qualifications au Mondial 2026 a lieu ce jeudi soir, dix ans jour pour jour après les attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 131 morts et plus de 400 blessés. A la veille des commémorations, et de ce match particulier, Kylian Mbappé s’est exprimé en conférence de presse.
Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, l’équipe de France accueille l’Ukraine ce jeudi soir au Parc des Princes. Une rencontre forcément particulière pour les Bleus, qui auront en tête les événements survenus à Paris et à Saint-Ouen. « On veut faire comprendre aux Français que malgré le fait qu'une qualification à la Coupe du monde se joue, il y a des choses bien plus importantes. La commémoration de cette journée, malheureusement historique, en fait partie », a confié Kylian Mbappé en conférence de presse, à la veille des commémorations des attaques terroristes.
« On va essayer de rendre hommage à toutes ces personnes »
« On voulait avoir une pensée pour toutes les personnes qui ont perdu leurs proches, qui ont pu être touchées, blessées, mentalement ou physiquement. On va essayer de rendre hommage à toutes ces personnes demain, que ce soit pendant la journée et pendant le match, en essayant de mettre des sourires sur le visage des gens qui vont venir au stade », a expliqué le capitaine des Bleus, avant de répondre aux questions des journalistes.
« Il y a d’abord eu la peur, c’était à côté de chez moi... »
Kylian Mbappé a été interrogé un peu plus tard sur son ressenti personnel des attentats du 13 novembre 2015, alors qu’il n'avait que 16 ans. « J’étais à Monaco, je regardais le match (France-Allemagne) comme tout le monde et j’ai eu les informations très vite derrière. Il y a d’abord eu la peur, c’était à côté de chez moi, mes parents habitaient encore à Bondy. On ne sait pas ce qu’il se passe, on appelle les proches, s’est souvenu Mbappé, rapporté par Le Parisien. Après on voit les atrocités, on est obligé d’avoir de la compassion, de la tristesse, on était pressé que ça s’arrête… C’était un moment terrible, tout le monde se sent concernés. Jouer dix ans après, c’est spécial ».