La FIFA a pris une grande décision ce dimanche en excluant le Sri-Lanka de toutes les compétitions pour ingérence politique. Sur le papier, la France encourt une sanction similaire, alors que le gouvernement d'Emmanuel Macron n'a pas hésité à s'immiscer dans les affaires de la Fédération française de football. Mais en réalité, les Bleus ont peu de chances d'être sanctionnés. Explications.
Le bon parcours de l'équipe de France au Qatar est l'arbre qui cache la forêt. Il aura juste fallu que Noël Le Graët s'en prenne à Zinédine Zidane pour que le football tricolore plonge dans une crave crise. Président de la FFF depuis 2011, l'homme de 81 ans cristallise toutes les tensions. Mis à pied par le comex, Le Graët refuse toujours de démissionner de son poste, malgré l'ouverture d'une enquête pour harcèlement moral et sexuel, mais aussi la pression du gouvernement.
Zidane veut se relancer, une guerre est déjà déclarée https://t.co/YiNH6p9rIS pic.twitter.com/CJPltzg2KJ
— le10sport (@le10sport) January 23, 2023
La France punie par la FIFA ?
Ces derniers jours, la Ministre des Spots a pris la parole pour inviter Noël Le Graët à prendre ses responsabilités et à abandonner son poste à la FFF. Or sur le papier, le gouvernement n'a pas le droit d'intervenir dans les affaires de la Fédération sous peine d'exclusion. La FIFA a, par exemple, pris la décision de sanctionner le Sri Lanka pour ingérence politique et pourrait, en théorie, faire de même avec la France comme le rappelle Romain Molina. Mais le journaliste avait annoncé que ce scénario était peu probable.
« La FIFA pourrait sanctionner la France, mais... »
« Si la FIFA pourrait, sur le papier sanctionner, la France ? Bien sûr, mais il y a une amitié réelle entre Gianni Infantino et Emmanuel Macron. Une partie des bureaux de la FIFA a été délocalisée à Paris. Et l’État français a permis à la FIFA d’utiliser l’Hôtel de la Marine. Certains anciens collaborateurs de Macron ont aussi rejoint la FIFA. Il y a une relation proche entre les deux. La clé sera différente si Michel Platini, qui est une volonté politique, accède à la FFF. La FIFA parlerait en raison de l'inimitié entre Platini et Gianni Infantino » avait déclaré Molina à la RTS.