Passé par l'OM, Arsenal ou encore Manchester City, Samir Nasri aura réussi une très belle carrière en club. En revanche, pour ce qui est de son histoire avec l'équipe de France, ça a été plus compliqué. International à 41 reprises, l'actuel consultant pour Canal+ a été loin de faire l'unanimité dans le vestiaire des Bleus. Pierre Ménès a d'ailleurs fait une révélation à ce propos.
Ayant porté le maillot de l'équipe de France à 41 reprises, Samir Nasri n'a pas forcément connu que des très bons moments en sélection. On se souvient notamment de la colère de l'ancien joueur de l'OM contre les journalistes lors de l'Euro 2012. Mais même au sein du vestiaire de l'équipe de France, Nasri avait ses détracteurs. C'est ce qu'a révélé Pierre Ménès, expliquant que certains avaient réclamé la tête du milieu offensif entre les deux rencontres de barrages face à l'Ukraine en 2013.
« 3 joueurs ont demandé à Lloris d’aller réclamer la tête de Nasri »
Sur sa chaine Youtube, Pierre Ménès a été interrogé sur Samir Nasri. C'est alors que le journaliste sportif a fait une révélation sur les mésaventures du joueur formé à l'OM en équipe de France et le fait que certains de ses coéquipiers chez les Bleus avaient demandé son départ : « Nasri ? Sa carrière footballistique a été faite de hauts et de bas. Longtemps de hauts car à Marseille, il a été très bon. A Arsenal, il a été très bon. A Manchester City il a été très bon. En équipe nationale, ça n’a jamais été ça. Il n’était pas aimé par une partie du groupe. J’avais eu une info, entre les deux matchs de barrages contre l’Ukraine, on m’avait dit qu’il y a 3 joueurs qui ont demandé à Lloris d’aller réclamer la tête de Nasri. Et Lloris a refusé d’y aller ».
« On avait discuté de façon cordiale pendant deux heures de foot »
« J’ai donc posé la question à Hugo, il m’a regardé avec ce petit sourire et m’a dit : « Tu es bien renseigné ». A la suite de ça, Samir avait demandé à me rencontrer, ce que j’avais accepté. On avait discuté de façon cordiale pendant deux heures de foot », a enchainé Pierre Ménès concernant Samir Nasri.