Très proche de Thierry Henry, Pierre Ménès raconte la façon dont l’ancien attaquant d’Arsenal avait envisagé d’arrêter sa carrière après la polémique qui avait suivi sa fameuse main contre l’Irlande en 2009. Et surtout, l’ancien journaliste de Canal+ s’agace de la différence de traitement avec Zinedine Zidane donc le coup de boule en 2006 n’avait pas suscité de telles réactions.
Interrogé sur la différence de traitement entre le coup de boule de Zinedine Zidane lors de la finale de la Coupe du monde 2006 et la main de Thierry Henry lors du France-Irlande de 2009, Pierre Ménès ne cache pas être agacé. Il raconte même que l'ancien Gunner avait failli prendre sa retraite internationale.
«Henry me dit "j’arrête l’équipe de France"»
« Si j’ai toujours été choqué de la différence de traitement entre la main d’Henry contre l’Irlande et le coup de tête de Zidane en finale face à l’Italie, où on a trop facilement pardonné voire glorifié ce coup de boule qui était plus scandaleux et inadmissible que la main involontaire d’Henry ? Vous prêchez un converti…. Pour avoir en plus vécu le lendemain en direct, les états d’âme de Thierry qui était rentré en avion privé à Barcelone dès la fin du match, un avion affrété par le club… Il n’avait absolument pas conscience du raz de marée que ça allait provoquer. Même Roseline Bachelot avait cru bon de l’ouvrir sur le sujet », rappelle-t-il sur sa chaîne YouTube, avant de poursuivre.
«le déferlement de haine dont a été victime Thierry, par rapport à Zidane...»
« Très franchement, le lendemain à un moment donné, en début de soirée, Henry me dit "j’arrête l’équipe de France". J’ai appelé Domenech derrière pour qu’il essaye de le faire changer d’avis. Effectivement, le déferlement de haine dont a été victime Thierry, par rapport à Zidane à qui on avait cherché et trouvé toutes les excuses du monde, alors que son geste était quand même inadmissible, et avait également probablement coûté une Coupe du Monde aux Bleus… Mais bon, c’est Saint Zizou, et ses vilains apôtres… C’est malheureusement comme ça », ajoute Pierre Ménès.