Mbappé écœure Messi, l’incroyable aveu de Deschamps
Jean de Teyssière

Le 30 juin 2018, à Kazan, un match pour la postérité a eu lieu entre la France et l'Argentine, lors des huitièmes de finale de la Coupe du monde. 4-3 score final pour les Bleus et des émotions pleins la tête et un ticket pour les quarts de finale. 5 ans après jour pour jour ce 15 juillet 2023, date du deuxième sacre des Bleus en Coupe du monde, Didier Deschamps revient sur ce match qui a révélé Kylian Mbappé au monde.

Le 15 juillet 2018, la France entière était dans les rues après le sacre des Bleus en finale de la Coupe du monde, face à la Croatie (4-2). Sous la pluie moscovite, les hommes de Didier Deschamps soulèvent le trophée le plus convoité du monde et l'équipe de France décroche sa deuxième étoile, vingt ans après la première. Mais rien n'aurait été possible sans le match de légende face à l'Argentine, deux semaines plus tôt, ou Lionel Messi a fait la connaissance d'un certain Kylian Mbappé.  

« Ce jour-là, la pluie ne mouillait pas »

Didier Deschamps, sur le site officiel de la Fédération Française de Football se souvient du sentiment qu'il a eu au moment de la fin de la finale de la Coupe du monde en 2018 : « Comme je l’ai dit, tout n’a pas été facile avant ce titre mondial. Et quand ce n’est pas facile pour moi, c’est encore moins facile pour eux. Ma femme et mon fils ont toujours été là. Cet instant était vraiment magique. Il paraît qu’il pleuvait mais nous aurions pu rester des heures sur le terrain. Ce jour-là, la pluie ne mouillait pas. »

« Le match contre l'Argentine nous fait basculer du bon côté »

Dans une interview sur le site officiel de l'équipe de France, le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, se souvient du match face à l'Argentine de Lionel Messi : « Le match contre l’Argentine a beaucoup compté. Il nous fait basculer du bon côté. Cette victoire, face à l’équipe de Lionel Messi, nous a confirmé que nous étions capables de faire très mal à nos adversaires. Nous avions laissé souffler plusieurs titulaires lors du dernier match de poule face au Danemark, alors que nous étions déjà qualifiés. L’équipe qui allait débuter ce huitième de finale, je l’avais en tête depuis plusieurs jours et elle ne dépendait pas l’Argentine. J’avais décidé d’aligner celle qui avait battu le Pérou. »

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