En plein clash, Deschamps répond aux attaques de Benzema
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Attaqué par Karim Benzema dans la foulée de son interview accordée au Parisien, Didier Deschamps s'est présenté en conférence de presse ce jeudi pour dévoiler sa liste. Et bien évidemment, le sélectionneur de l'équipe de France a une nouvelle fois évoqué ce sujet sensible.

L'affaire Benzema n'en finit plus de faire parler. Il faut dire que trois mois après la Coupe du monde, Didier Deschamps a lâché ses vérités sur le départ de l'attaquant du Real Madrid juste avant le coup d'envoi du Mondial. Le sélectionneur a expliqué qu'il s'agissait de la « décision » de Karim Benzema qui « ne dira pas le contraire ». Mais le Ballon d'Or a répondu en qualifiant Didier Deschamps de menteur. Mercredi soir, Karim Benzema a assuré au micro de Canal+ qu'il n'a « rien à déclarer », avec un clin d'œil malicieux qui en dit long. Présent en conférence de presse ce jeudi, l'ancien coach de l'OM s'est montré très clair à ce sujet.

«Pour moi c'est un sujet qui est clos»

« Je ne regarde pas les réseaux sociaux. Je sais que c’est un sujet qui vous intéresse, qui peut mener à des débats et des polémiques. Moi je vous le dis très tranquillement, j’ai eu à m’exprimer dernièrement pour dire ce qui s’était passé, c’est un sujet qui est clos et qui est derrière pour moi. Je ne vais pas recommenter quoi que ce soit, libre à vous de débattre ou de dire ce que vous voulez. Pour moi l’important c’est ce qu’il y a devant nous, l’avenir et ces deux matchs qui nous attendent », lance Didier Deschamps devant les médias avant d'être relancé sur l'affaire Benzema.

«Maintenant c'est derrière»

« Les perturbations on en a connu, il y en a toujours eu, je peux répéter ce que je viens de dire, vous n’aurez pas un mot de plus par rapport à ce que j’ai répondu lors de la première question. Chacun est amené à en parler, à dire ce qu’il veut, moi je le répète, j’ai déjà pris la parole pour dire ce qui s’est passé. C’est derrière et rien ne me fera reparler de ce sujet là. Un autre journaliste peut réessayer (de poser la question, NDLR) s’il veut », ajoute le sélectionneur des Bleus.

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