Deschamps lui fait une surprise, il hallucine
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Appelé pour disputer la Coupe du monde avec l'équipe de France, Randal Kolo Muani a eu un rôle plus important que celui auquel il s'attendait. Buteur contre le Maroc en demi-finale, l'ancien attaquant du FC Nantes est entré en finale face à l'Argentine avant la mi-temps. Et il reconnaît que c'était une grande surprise pour lui.

Il faisait partie des petites surprises de la liste de Didier Deschamps pour disputer la Coupe du monde. Randal Kolo Muani a d'ailleurs parfaitement assumé son rôle en marquant le deuxième but des Bleus contre le Maroc en demi-finale, avant de profiter du début de match catastrophique de Français pour rapidement entrer en jeu en finale contre l'Argentine. L'attaquant de l'Eintracht Francfort a même eu le but du titre au bout du pied, mais il reconnaît qu'il ne s'attendait à disputer une finale de Coupe du monde.

Kolo Muani n'en revient pas

« Franchement pas du tout, après j’en parlais avec Axel (Disasi), il me disait : "tu vas rentrer, t’inquiète tu vas rentrer". Il faisait que de me répéter ça. Je me disais : "arrête, t’inquiète, ça va bien se passer, on n’aura pas besoin de moi maintenant". Et je suis rentré. Le coach, quand ils ont mis le deuxième but, il nous a envoyé à l’échauffement moi et Marcus (Thuram). Il était très fâché », lance-t-il dans une interview accordée à beIN SPORTS, avant de poursuivre.

«J’étais prêt, c’était THE moment»

« 3/4 minutes après on est rentrés. J’étais prêt, c’était THE moment. Quand je suis rentré, sur mon premier ballon, je fais faute mais j’étais fier de faire cette faute parce que j’étais dedans, je voulais ramener de l’agressivité. Il faut montrer qu’on a envie, on peut pas se laisser marcher dessus comme ça en fait. La première faute que j’ai faite, c’était pour montrer que : "je vais pas te laisser tranquille aujourd’hui, je suis rentré là t’es mort". C’est ce que j’ai essayé d’apporter. On se faisait bouger sur tous les duels pratiquement, c’était : "allez les gars, même si on se fait bouger, on fait des fautes" », ajoute Randal Kolo Muani.

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