«C’était une purge», il balance sur un choix de Deschamps
Thomas Bourseau

Vendredi soir, Didier Deschamps prenait la décision d’aligner Jonathan Clauss dans une défense à quatre sur le couloir droit après avoir fait le choix de l’écarter de son groupe pour la Coupe du monde. De quoi faire jubiler Christophe Dugarry qui a vidé son sac sur RMC à ce sujet. 

Jonathan Clauss a retrouvé l’équipe de France après être resté sur le carreau lors des derniers rassemblements et notamment pour la Coupe du monde au Qatar. C’était le choix de Didier Deschamps. Le sélectionneur des Bleus a revu sa copie pour cette trêve internationale d’octobre qui vient de toucher à sa fin avec notamment une qualification pour l’Euro 2024 décrochée vendredi dernier à Amsterdam face aux Pays-Bas. 

«Quel bonheur d’avoir un latéral qui joue vers l’avant»

Et Jonathan Clauss a joué un rôle phare dans cette rencontre en offrant notamment une passe décisive à Kylian Mbappé pour l’ouverture du score (2-1). Christophe Dugarry n’a pas manqué d’exprimer sa joie de voir un latéral droit tourné vers l’offensive comme il l’a fait savoir sur les ondes de RMC lundi soir. « Quel bonheur d’avoir un latéral qui joue vers l’avant. Mais quel bonheur. Je n’en pouvais plus des passes vers l’arrière de Koundé, c’était une purge. C’était horrible. Il n’allait même pas jusqu’au centre. Et encore, si ce n’était que les centres le problème. Dès qu’il recevait un ballon dans son couloir, il était orienté vers l’arrière. C’était insupportable ». 

«C’est une bénédiction d’avoir un mec comme ça»

Le champion du monde 98 a profité de son passage sur l’émission Rothen s’enflamme afin de notamment expliquer en quoi un latéral offensif et porteur de solutions était une bénédiction pour un ailier comme Ousmane Dembélé et Kingsley Coman. « Il n’y a rien de mieux pour un joueur qui est dans son couloir offensif que d’avoir un latéral qui te propose quelque chose. C’est une bénédiction d’avoir un mec comme ça. Quand je voyais Dembélé ou Coman avec ce pauvre Koundé, que j’aime beaucoup par ailleurs dans l’axe, ça me faisait de la peine pour eux. Je ne comprends pas comment Deschamps peut penser une seule seconde que Koundé soit l’homme de la situation au poste d’arrière droit. Il est démuni dans son couloir ». 

Articles liés