Au centre des critiques après son tacle adressé à Didier Deschamps, Karim Zeribi a eu l'occasion de s'expliquer au micro de Sud Radio. L'ancien député européen dément avoir traité le sélectionneur de l'équipe de France de raciste et a justifié les comparaisons avec le ministre de l'intérieur Bruno Retailleau. Il est prêt à se défendre devant le tribunal.
Ancien député européen, Karim Zeribi s’est retrouvé au centre de l’actualité suite à ses propos sur Didier Deschamps. Au micro de Sud Radio, il avait comparé l’actuel sélectionneur de l’équipe de France à Bruno Retailleau, en froid avec l’Algérie. « Je pense que Deschamps, c’est Retailleau. Je pense qu’il a un problème avec les Algériens. Je vais mettre les pieds dans le plat. Rayan Cherki et Maghnès Akliouche ? Si tu ne les sélectionne pas et que tu invites des joueurs en méforme, qui reviennent de blessure ou qui ne sont pas des titulaires indiscutables, c’est que tu as un problème avec ces garçons » avait-il déclaré.
Zeribi contre-attaque
Depuis, la FFF a pris la défense de Deschamps et a assuré qu’elle allait porter plainte contre Zeribi. Mis en cause, le chroniqueur s’est défendu ce jeudi soir, indiquant qu’il n’avait jamais accusé le sélectionneur de l’équipe de France de racisme.
« On devient fou dans notre pays »
« On sent que c’est exploité. Il y a des gens qui commentent l’actualité politique. Attendez les amis, calmez-vous. La comparaison avec Retailleau ? C’est une boutade ! Excusez-moi, tout les jours on entend des boutades, des comparaisons. Allons plus loin, qu’est ce qu’il y a derrière Retailleau ? Ça sous entend pour certains que Retailleau est raciste. Et pour certains ça sous-entendrait que Deschamps est raciste, or je n’ai jamais dit ça. On devient fou dans notre pays. Ils ont voulu me porter préjudice. S’il la FFF veut porter plainte, rendez-vous au tribunal » a confié Zeribi au micro de Sud Radio.