Avant le match contre l’Espagne, en quart de finale de l’Euro 2012, Samir Nasri et Jérémy Ménez ont fait parler d’eux de la pire des manières. Les deux hommes, qui n'étaient pas titulaires, se sont « entraînés » de leur côté, à l’écart du groupe. Le tout en faisant les pitres devant plusieurs dizaines de caméras.
Lors du match contre l’Espagne, samedi, les Bleus n’ont, à l’image de leur tournoi, pas été à la hauteur. Symboles de cette petite débâcle, Samir Nasri et Jérémy Ménez, entrés en jeu à la 64ème minute contre la Roja, et qui n’ont rien changé à la physionomie du mach. Les deux hommes ont d’ailleurs été critiqués à plusieurs reprises, pour leur comportement sur et en dehors du terrain (Ménez pour son « altercation » avec Lloris et le « vaffanculo » adressé à l’arbitre, Nasri pour les histoires avec les journalistes notamment). Mais un événement, relayé par Libération et qui s’est déroulé avant d’affronter les Espagnols, devrait encore un peu plus ternir (si cela est encore possible) l’image du Parisien et du Citizen.
Vengeance en Mondovision Cet événement intervient au moment de la reconnaissance de la pelouse, deux heures avant le coup d’envoi. Seuls les remplaçants y participent, mais très peu ont l’air concerné. Jérémy Ménez, en claquette et casque sur les oreilles, va notamment se prélasser sur un banc de touche. Samir Nasri, lui, s’explique durement avec Alain Boghossian car il n’est pas titulaire. Après cette petite entrevue musclée, l’adjoint de Laurent Blanc aura d’ailleurs cette phrase : « c’est la merde ! ». Hatem Ben Arfa, fortement concentré sur la perspective de jouer un quart de finale, a préféré parler pendant une demi-heure avec son agent, sûrement pour préparer son avenir en club. Preuve que lui aussi était motivé pour l’Espagne. Mais le pire, va se produire après.
Passablement énervés de ne pas être alignés d’entrée, Ménez et Nasri ont alors décidé de se venger, devant plusieurs dizaines de caméra. Au moment de l’échauffement des Bleus, les deux hommes sont sortis en dernier, mais ils ne sont pas allés rejoindre leurs coéquipiers. Ils ont préféré rester dans leur coin, frappant de 20 mètres, mais surtout en s'amusant à sauter à pieds joints sur le ballon en faisant le salut militaire, pendant que le reste de l’équipe préparait le match. Une véritable provocation à l’encontre de Laurent Blanc de la part des deux joueurs. Le « Président » qui n’en a pas tenu rigueur d’ailleurs, puisqu’il les a fait entrer en jeu (pour le résultat que l’on sait). Désormais, la question qui se pose est de savoir si un tel comportement devrait être sanctionné. Laurent Blanc, si'l reste sélectionneur des Bleus, peut-il décider de ne plus appeler Jérémy Ménez et Samir Nasri ? En tout cas, les deux joueurs n’ont pas montré leur meilleur visage durant cette compétition, et c’est encore l’Equipe de France qui en pâtit.