Lors du dernier Euro, Didier Deschamps changeait ses habitudes et utilisait une défense à 3 avec deux pistons en soutien sur les côtés. Une innovation tactique qui avait échoué mais que le sélectionneur s'entêtait à reconduire. Au Qatar, le sélectionneur des Bleus serait sur le point de faire machine arrière et de revenir à un système beaucoup plus conventionnel qui devrait évoluer en fonction du score.
Mardi, l'équipe de France débutera sa campagne au Qatar en affrontant l'Australie. Les Bleus n'abordent pas cette rencontre de la meilleure des manières puisque Raphael Varane et Karim Benzema demeurent incertains. De plus, Didier Deschamps serait sur le point de chambouler tout le travail réalisé en amont avec sa volonté de jouer à trois derrière pour mettre son trio offensif dans les meilleures dispositions, pour finalement revenir à 4 derrière. Et avant même l'annonce de sa liste, il ouvrait la porte à ce changement de système.
Equipe de France : Révolution au Qatar, le vestiaire de Deschamps valide https://t.co/1jqvJm9his pic.twitter.com/TUFNePlRiX
— le10sport (@le10sport) November 18, 2022
«Il y a plusieurs plans»
Dans un entretien réalisé à la mi-octobre et paru ce samedi dans Le Figaro, Didier Deschamps s'est exprimé sur le système de jeu qu'il utilisera au Qatar. Dernièrement, il a affirmé sa volonté de repasser à 4 derrière. Et ce plan était bien prémédité si l'on en croit ce qu'il déclare dans cette entrevue. « Il y a plusieurs plans, et j'en ai déjà un bien précis en tête. Mais d'un match à l'autre, ou en cours de match, je ne m'interdis pas de changer. Ce sont des réflexions permanentes avec mon staff technique, mais aussi les joueurs, car j'ai besoin de leur ressenti pour partir avec une idée claire » a-t-il expliqué.
«C'est un équilibre à trouver»
Didier Deschamps a poursuivi : « Il faut un plan A, un plan B, et même un plan C ou D au cas où. Il faudra être très costaud. Evidemment, tu gagnes les matchs grâce aux occasions que tu te procures, mais ce n'est pas au détriment du reste. Quand on n'a pas le ballon, un rapport de force s'engage et on ne doit rien laisser à l'adversaire. C'est un équilibre à trouver. Pas une équipe n'est performante au haut niveau sans être solide. On devra l'être au Qatar, c'est indispensable. » La leçon de l'Euro semble avoir été retenue par Dédé.