Andy Carroll s'est engagé en faveur de Liverpool dans les dernières heures du mercato. Pour la modique somme de 40 millions d'euros. Le roc anglais semblait pourtant vouloir rester à Newcastle.
Les footeux sont souvent critiqués pour leur amour du maillot, jugé trop volatile. Andy Carroll, déménageur-buteur dans le nord de l’Angleterre, n’entendait pas quitter si vite Newcastle, son club formateur. Ses dirigeants étaient du même avis. Le 17 janvier dernier, son entraîneur Alan Pardew était même venu l’affirmer dans la presse : « Pour la dernière fois, il n’est pas à vendre. Ils peuvent faire toutes les offres qu’ils veulent ». Alan ne pensait pas Liverpool capable de lâcher 40 millions pour son poulain. Mais vendre Torres à Chelsea amène des liquidités.
Andy, à contrecœur
Après les joueurs, c’est donc aux dirigeants de succomber au charme de l’accumulation de zéro. Le football perd la tête, et Newcastle perd sa grosse tête. Le petit Andy ne voulait pas s’en aller : « J’ai dit que je ne voulais pas partir. Les dirigeants disent qu’ils veulent l’argent. Je suis écœuré de partir, mais j’ai été poussé vers la sortie. Je suis dégouté de quitter mon club de cœur, mais on m’a dit de le faire ».
Résultat des courses : Liverpool récupère un joueur dépité à un prix très élevé et Newcastle soigne ses finances mais se retrouve sans attaquant. L'OM n'a peut être pas fait une si mauvaise affaire avec Gignac...