CAN 2024 - Côte d'Ivoire : Hervé Renard fixe un rendez-vous !
La rédaction

Courtisé par la Côte d’Ivoire en pleine CAN 2024 suite au départ de Jean-Louis Gasset, Hervé Renard n’est pas resté insensible à cet intérêt, au point de s’attirer quelques critiques concernant son engagement chez les Bleues. Présent en conférence de presse ce mercredi, le sélectionneur a assuré qu’il allait s’expliquer avec ses joueuses. 

La Côte d’Ivoire a connu une CAN renversante. Le pays organisateur a été sacré dimanche en remportant la finale contre le Nigeria (2-1) après être sorti miraculeusement de la phase de poules, avec notamment une cinglante défaite contre la Guinée équatoriale (4-0). De quoi inciter Jean-Louis Gasset à présenter sa démission, remplacé par Emerse Faé. Mais une autre piste a été étudiée au préalable par la Fédération ivoirienne, désireuse de se faire prêter Hervé Renard par la FFF.

« Donner une explication rationnelle et concrète. C'est ce que je vais faire avec elles. »

Ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire, Hervé Renard était disposé à rejoindre les Eléphants en pleine CAN, se plaçant sous le feu des critiques, ses détracteurs lui reprochant un manque de respect envers l’équipe de France féminine qu’il dirige depuis mars 2023. Alors qu’il a eu l’occasion de se défendre, Hervé Renard a confirmé ce mercredi en conférence de presse qu’il s’expliquerait avec ses joueuses lors du prochain rassemblement. « C'est obligatoire, a-t-il répondu, relayé par L’Equipe. Quand vous êtes en déplacement et que vous avez un souci avec votre femme à distance, quand vous rentrez à la maison vous êtes bien obligés de vous asseoir et de faire le point, de donner une explication rationnelle et concrète. C'est ce que je vais faire avec elles. »

« Je ne vois pas en quoi ça aurait été incompatible de faire les deux »

« Quand vous avez le président de la Fédération, le Premier ministre du pays qui vous le demandent, je n'avais pas le droit de dire non. Impossible. Déjà, je n'aurais jamais parlé si Jean-Louis avait été en poste, c'est une première chose. Et dès le départ, j'ai dit au président de la Fédération : 'Je veux bien mais il n'est pas question que je quitte les Bleues donc vous demandez à mes dirigeants s'ils acceptent que je puisse faire les deux.' C'était non négociable, s’était défendu il y a quelques jours Hervé Renard à L’Equipe. Si tu as les tenants et les aboutissants, tu peux comprendre vraiment les choses. Et je ne vois pas en quoi ça aurait été incompatible de faire les deux. Pas grave. C’était le destin. Et un magnifique challenge nous attend avec les JO. On va se régaler. »

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