Elément clé de la défense barcelonaise, Carles Puyol est LE guerrier catalan par excellence. Mais son style rugueux l’a poussé vers l’infirmerie à de nombreuses reprises et ses absences prolongées ont souvent posé problème dans l’axe. Le revers de la médaille.
L’âme du guerrier Le 15 septembre face à Getafe, Carles Puyol a une nouvelle fois rejoint la civière. La 22e pour être précis. Touché aux ligaments croisés du genou gauche, le défenseur emblématique du Barça a été contraint de quitter ses partenaires, direction l’infirmerie. Une habitude pour Puyol qui n’a pas été épargné par les blessures tout au long de sa carrière. Comment expliquer une telle fragilité ? Est-ce son style de jeu ou un physique défaillant à l’origine ? Si seuls ses médecins en connaissent la réponse, ces derniers ne s’expliquent toujours pas les capacités exceptionnelles de récupération du joueur. Car Carles Puyol est toujours revenu sur les terrains plus vite que les prévisions des spécialistes, défiant ainsi toutes les statistiques. Ces derniers jours, il a recommencé à courir et s’entraîner avec ses partenaires et poursuit sa convalescence avec pour objectif d’être présent lors du Clasico du 7 octobre.
Aucune partie du corps épargnée Si c’est son genou qui a craqué cette fois, il est un euphémisme de dire que tout son corps a été touché. De la tête aux pieds, rien n’aura été épargné au Catalan. 22 blessures donc, 640 jours d’absence et 4 opérations plus tard, Puyol tient toujours debout. Un exploit à 34 ans pour celui qui a exhaustivement subi une fracture de l’orbite de l’œil, une arthrite traumatique à la clavicule droite, une rupture de l’adducteur, une distension du tendon quadriceps ou une fracture osseuse au pied gauche. Il ne manque plus qu’un problème capillaire à Puyol pour compléter sa collection. Quoique.
Pour voir le détail des 22 blessures de Carles Puyol, voici le graphique complet proposé par Sport