A 17h, l’Etihad Stadium sera le théâtre de l’un des premiers chocs de la saison en Premier League. Manchester City affronte Arsenal dans un match qui risque de sentir la poudre. En attendant le combat sur le terrain, la guerre a déjà débuté entre les entraîneurs des deux équipes. Roberto Mancini n’a en effet que peu gouté aux déclarations du manager des Gunners, Arsène Wenger.
L’origine du conflit Le manager français d’Arsenal n’a pas tardé à réagir à la polémique créée par l’annonce d’un nouveau contrat de sponsoring au PSG. En effet, une banque du Qatar serait prête à investir 100 millions d’euros par an pour afficher son nom sur les tuniques parisiennes. Un contrat mirobolant de 4 ans, très loin de l’accord actuel entre le PSG et Fly Emirates (3,5M/an) et qui n’a pas tardé à déclencher le courroux de Wenger : « Cela pose la vraie question de la crédibilité du fair-play financier. Si les contrats de sponsoring sont un moyen de le contourner, alors ce n'est plus du fair-play financier, c'est aussi simple que ça. Le sponsoring doit être au niveau du prix du marché, et pas doublé, triplé ou quadruplé. Sinon, c'est aussi bien de ne rien faire et de laisser tout le monde faire ce qu'il veut. S'il y a des règles, elles doivent être respectées. ». Cette sortie dans le DailyMirror ne s’adresse toutefois pas au seul PSG. En effet, Manchester City, l’autre club européen fortuné, pourrait décider de recourir au même stratagème. Agacé par les remarques désobligeantes de Wenger, Roberto Mancini est sorti de sa réserve, faisant du même coup monter la pression autour de la rencontre de l’après-midi.
Mancini : « Que Wenger arrête de se plaindre » « Beaucoup d’équipes, dont Arsenal, dépensent de grosses sommes pour acheter de bons joueurs. C’est normal. Mais nous avons seulement 11 hommes sur le terrain comme tous les autres. Que Wenger arrête de se plaindre. ». La remarque sonne juste d’un point de vue sportif mais élude la question du fair-play financier. Alors pour éviter d’évoquer le sujet, Mancini en rajoute une couche : « Chaque équipe a des joueurs fantastiques, que ce soit Arsenal ou Chelsea. Je ne comprends pas pourquoi il s’obstine à parler uniquement d’argent. Je ne sais pas si il y a un lien entre le fait qu’Arsenal n’ait pas gagné de trophée depuis 2005 ou si Arsène est jaloux, mais je sais qu’on a besoin d’attirer des joueurs pour s’améliorer et rester au top. ». Face aux attaques, Mancini a donc décidé de prendre les devants et d’assurer la défense de la politique de son club. Arsène Wenger appréciera.