Adrien Rabiot : La signature surprise à l’étranger
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

L’arrivée d’Adrien Rabiot à Manchester City en 2008 a surpris plus d’un observateur. À l’époque, le jeune milieu de terrain n’était pas encore une pépite du football français, et son parcours était semé d’embûches. Philippe Kontostavlos, ancien recruteur du club anglais, revient aujourd’hui sur les circonstances étonnantes qui ont permis ce transfert.

En 2008, alors qu’Adrien Rabiot n’est encore qu’un adolescent de 13 ans, son nom fait une apparition surprenante du côté de Manchester City. Inconnu du grand public, recalé par l’INF Clairefontaine, le jeune milieu de terrain ne présente alors ni le profil d’un crack, ni celui d’un joueur suivi par les plus grands clubs européens. Pourtant, grâce à l’intervention décisive de Philippe Kontostavlos, recruteur pour City à l’époque, Rabiot intègre le centre de formation du club anglais.

Rabiot a arraché sa signature en Angleterre

« Sans entrer dans les détails, ils étaient dans une situation financière et personnelle très, très compliquée. Adrien n'avait même pas été retenu par l'INF Clairefontaine, et il y a eu ce coup de pouce du destin, j'ai réussi à convaincre City de le prendre » a confié Kontostavlos dans les colonnes de L’Equipe. Mais au bout de quelques mois, des tensions apparaissent avec l’entourage de Rabiot, et notamment la mère Véronique, omniprésente dans la carrière de son fils.

Une aventure qui a tourné court

« Avec les dirigeants de Manchester City, c'était compliqué. Ils me disaient : "Philippe, on n'en peut plus, ce n'est jamais assez avec elle". C'est Véro, quoi. C'est toujours l'escalade. Il fallait toujours aller réclamer une rallonge au club et moi, je faisais la balle de ping-pong. Elle a dit qu'ils n'avaient pas respecté leurs engagements mais ce n'est pas vrai. La vérité, c'est qu'elle ne se plaisait pas à Manchester, et c'est pour cela qu'ils sont partis au bout de six mois. En fait, le problème, avec elle, c'est toujours l'argent. À City, à Paris, à la Juve, partout, ça a été la même histoire. » a-t-il déclaré.

Articles liés