Le 23 juillet dernier, Marion Rousse donnait le coup d’envoi de la deuxième édition du Tour de France femmes. Une semaine plus tard, la compétition touche à sa fin avec une arrivée du côté de Pau. L’heure est donc au bilan. Et pour Marion Rousse, directrice de ce Tour de France, le sourire est présent puisque c’est à nouveau une grande réussite.
Après les hommes, ce sont les femmes qui se sont élancées pour leur Tour de France. Une semaine de compétition qui s’achève ce dimanche par un contre-la-montre à Pau. Demi Vollering, Annemieck van Vleuten, Lotte Kopecky… Elles se sont livrées une belle bataille pour ce maillot jaune, notamment ce samedi sur les pentes du Tourmalet. Mais ce Tour de France femmes touche donc à sa fin. Et au moment de faire le bilan, Marion Rousse, directrice de la Grande Boucle, s’est montrée plus satisfaite que jamais.
Un bel événement attend Marion Rousse ! https://t.co/QZhEv3hYNU pic.twitter.com/xEYrTi1FP5
— le10sport (@le10sport) July 29, 2023
« J’ai eu pas mal de frissons dans la voiture de direction de course »
Interrogée par franceinfo, Marion Rousse s’est ainsi enflammée pour cette deuxième édition du Tour de France femmes. Celle qui est également la compagne de Julian Alaphilippe a notamment pu lâcher : « Personne ne pourra me dire à l'arrivée à Pau que les filles n'ont pas leur place sur un vélo. (…) J’ai eu pas mal de frissons dans la voiture de direction de course à voir autant de public au départ, à l'arrivée, mais aussi tout au long du parcours. C'était la deuxième édition, il était important pour nous de confirmer la réussite de la première édition. Ça a été chose faite, avec le scénario que les concurrentes nous ont offert, mais également par l'intérêt du public, que ce soit sur le bord des routes ou derrière la télévision ».
« 2023 a été l'année de la confirmation »
« 2023 a été l'année de la confirmation : il fallait qu'on prouve que la première édition, ce n'était pas simplement de la curiosité, mais qu'il y avait un réel intérêt sportif à venir voir. C'est un Tour de France : on a continué », a ajouté Marion Rousse, qui ne veut pas aller trop vite pour la suite. « Il faut qu'on suive l'évolution du cyclisme féminin, qui a pas mal évolué ces dernières années, mais on n'est pas arrivées au niveau des hommes. Des tours de France Femmes, il y en a eu avant nous, force est de constater que ce n'était pas la bonne version car à chaque fois on a mis la clé sous la porte ».