Directrice du Tour de France Femmes, qui s'est élancé dimanche de Clermont, Marion Rousse décrypte le parcours de cette année et notamment le passage par le mythique col du Tourmalet. L'occasion pour entrer dans la légende comme le souligne la consultante de France Télévisions.
Tour de France : Marion Rousse, l'incroyable appel du pied https://t.co/d4FG1zXznv pic.twitter.com/IWRsxgrEdS
— le10sport (@le10sport) July 25, 2023
«On a voulu créer un parcours équilibré»
« On a voulu créer un parcours équilibré afin de faire découvrir le plus de coureuses possible. Il y en a pour tous les goûts. Les deux premières étapes sont loin d’être faciles, sur un relief accidenté. Cela promet déjà un premier match entre les puncheuses, les grimpeuses et les leaders du classement général. Les sprinteuses ne seront pas oubliées non plus lors de cette deuxième édition. Je pense notamment à l’arrivée à Blagnac, avec cette longue ligne droite de 2 kilomètres où on attend un sprint royal avec pourquoi pas Lorena Wiebes qui est vraiment impériale cette année. Il y aura aussi des étapes dites classiques, notamment celle de Rodez, une étape plus que piégeuse dans les 60 derniers kilomètres », assure-t-elle dans une interview accordée à La Montagne, avant de poursuivre.
«On voulait s’inscrire encore un peu plus dans l’histoire, dans la légende»
« L’an dernier, on avait pris le parti de ne pas faire de chrono. Certaines coureuses nous avaient dit qu’elles aimeraient aussi montrer leurs qualités de rouleuses. C’est quelque chose qu’on a écouté. Le Tourmalet ? On voulait s’inscrire encore un peu plus dans l’histoire, dans la légende. Et évidemment, ce qui fait l’histoire du Tour de France, ce sont les passages mythiques et le sommet du Tourmalet en fait partie », ajoute Marion Rousse.