Tour de France : L’incroyable mésaventure de Thomas Voeckler
Arnaud De Kanel

Retiré du peloton depuis 2017, Thomas Voeckler n'a rien perdu de son amour pour le cyclisme. Cette année encore, il siégeait sur une moto de France Télévisions lors des étapes du Tour de France. Mais il a été victime d'un incident dans la montée du col de la Loze et a été exclu pendant une journée. 

Thomas Voeckler vit, mange, boit et dort cyclisme. Une fois sa carrière de coureur terminé, l'ancien maillot jaune s'est reconverti en consultant à la télévision. C'est sur l'une des motos de France Télévisions qu'il fait vivre chacune des étapes du Tour de France tous les mois de juillet avec sa sympathie et sa bonne humeur habituelle. Mais cette année, il a frôlé le drame de justesse. 

Les motos retardent Vingegaard et Pinot

Il y avait du monde sur le bord des routes du Tour de France cette année. Avant l'euphorie du «virage Pinot» dans l'ascension du Petit Ballon, c'est sur les pentes du col de la Loze que les supporters avaient afflué en masse pour assister à la bataille entre Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar. Forcément, certains d'entre eux empiétaient sur la route et gênaient le passage des voitures et des motos. Thomas Voeckler en a fait la malheureuse expérience. « Il y a d’abord une moto qui s’est arrêtée devant une voiture Shimano (une voiture d’assistance neutre, ndlr) et l’a bloquée. Ensuite une autre moto plus lourde s’est arrêtée devant nous et on est arrivé à ce moment-là. Et on est resté bloqué », a-t-il confié dans les colonnes du Parisien. Sa moto avait notamment gêné la progression de Jonas Vingegaard et avait même obligé Thibaut Pinot à s'arrêter. Le sélectionneur de l'équipe de France a eu très peur. 

«J’ai dû hurler pour les éloigner»

« J’ai enlevé mon casque. Là le public m’a reconnu et a commencé à se mettre autour de nous. J’ai dû hurler pour les éloigner parce que je n’avais qu’une crainte: que cette moto qui fait plus de 380kg à vide tombe sur un spectateur, un gamin ou un coureur et là ça aurait été beaucoup plus dangereux. Donc j’ai hurlé : calmez-vous », s'est rappelé Thomas Voeckler. Lui et son pilote avaient été suspendus pour l'étape du lendemain entre Moûtiers et Bourg-en-Bresse

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