Au terme d’une première semaine difficile pour lui, Julian Alaphilippe ne cache pas sa fatigue dans un début de Tour de France rythmé. À l'issue de la 7e étape entre Mont-de-Marsan et Bordeaux ce vendredi, le Français a reconnu avoir rencontré de grosses difficultés, estimant que « pas mal de mecs ont l’impression d’avoir deux semaines de Tour dans les jambes. »
Le Tour de France ne sourit pas à Julian Alaphilippe jusqu’à maintenant. Le Français s’est montré en difficulté, et cela s’est de nouveau fait ressentir ce vendredi à l’occasion de la 7e étape disputée entre Mont-de-Marsan et Bordeaux, remportée par JasperPhilipsen. « On a encore essayé aujourd'hui pour Fabio (Jakobsen), qui se sentait bien. Mais je pense que la chaleur a un peu surpris tout le monde », a admis le Français, conscient du bilan décevant mais toujours motivé pour la suite.
Cyclisme : Alaphilippe va faire all-in sur trois jours ! https://t.co/8en4Hl2f04 pic.twitter.com/JnmhVzES7j
— le10sport (@le10sport) July 7, 2023
« Pas mal de mecs ont l’impression d’avoir deux semaines de Tour dans les jambes »
« Ce début de Tour de France est très difficile, pour moi mais aussi pour beaucoup de coureurs. Pas mal de mecs ont l’impression d’avoir deux semaines de Tour dans les jambes alors qu’on n’a pas terminé la première, a confié JulianAlaphilippe, relayé par la DNA. Aujourd’hui (vendredi), j’avais envie et besoin de récupérer un peu des deux derniers jours. Demain (samedi), je ne sais pas trop. Ça va être une étape usante, où pas mal de mecs vont vouloir aller devant. Après, ce sera le fameux Puy de Dôme. Je suis motivé, il y a encore de belles choses à faire. J’espère que, dans les prochains jours, il y aura de belles échappées qui pourront se disputer la victoire, parce que, pour l’instant, les favoris n’ont pas laissé grand-chose. »
« Je pense que ce week-end au Pays basque a vraiment fait du mal à tout le peloton »
« Compliquée, non, mais très difficile, a ajouté le puncheur de la Soudal-QuickStep pour décrire sa première semaine sur le Tour de France. Je pense que ce week-end au Pays basque a vraiment fait du mal à tout le peloton, peut-être moins à (Tadej) Pogacar et (Jonas) Vingegaard. On sent le poids de la course dans les jambes. Il n’y a pas eu un jour où ça a débranché, hormis les sprints. Mais on l’a encore vu aujourd’hui, dans le final, c’est très nerveux et ça roule très vite. Et il reste encore les Alpes ! »