Cyclisme - Tour : Optimisme avant la montagne pour Alaphilippe !
Alexandre Higounet

Après son très bon contre-la-montre mercredi, Julien Alaphilippe a une nouvelle fois confirmé son retour en excellente forme avec l’étape vallonnée de jeudi. Avant le triptyque montagneux de la fin du Dauphiné Libéré, et à trois semaines du Tour de France, l’optimisme peut être raisonnablement de rigueur quant à sa capacité à passer les cols.

Après son excellent début de Dauphiné Libéré, marqué par une victoire d’étape très probante lors de la deuxième étape, puis par un contre-la-montre réussi mercredi, au cours duquel il n’a concédé que 1’12’’ au vainqueur de l’étape, Julian Alaphilippe allait passer un nouveau test hier, au cours d’une étape très vallonnée et relevée dans son final, un terrain favorable au Français.

Il n’a pas gagné, mais…

Ce dernier est comme prévu passer à l’attaque, seulement il n’a pas été en mesure de suivre le contre de Jonas Vingegaard et Richard Carapaz, laissant le premier groupe des poursuivants revenir sur lui. Mais le bilan est très encourageant au final : car Alaphilippe ne s’est pas effondré par la suite, gérant ensuite dans le maigre groupe des favoris, pour terminer deuxième de l’étape, ce qui confirme qu’il n’avait pas tout mis dans son attaque et que son niveau de forme est réellement solide. A l’inverse, Carapaz, qui a suivi Vingegaard, a finalement explosé et n’a pas été en mesure ensuite de suivre le groupe Alaphilippe.

Carapaz a explosé, pas Alaphilippe

Après l’étape, dans des propos relayés par cyclismactu.net, le leader de la Soudal-Quickstep se montrait logiquement satisfait, même si la victoire n’était pas au bout : « On avait un plan et on s'y est tenu. Je suis vraiment fier des mecs, ils ont fait un boulot incroyable. On n'a pas reçu beaucoup d'aide, on pouvait si attendre, mais on a assumé et jusqu'au bout on a donné le maximum. Malheureusement c'était un peu trop dur dans cette dernière ascension. Une fois que j'ai sauté de la roue de Carapaz, j'ai quand même bien géré ma montée, mais suivre Vingegaard c'était impossible. Pas de regret, il était vraiment au-dessus. Je prends la course jour après jour, la fin de semaine arrive vite. J'étais concentré sur cette étape, comme toute l'équipe, je suis un peu déçu de ne pas avoir pu concrétiser avec la victoire, mais j'ai donné le maximum ». En tout cas, chaque jour qui passe confirme le grand retour en forme d’Alaphilippe. L’optimisme peut être de rigueur désormais, notamment en vue du grand challenge de la fin de la semaine, qui verra le Français se frotter à la haute montagne, qu’il peut passer avec les meilleurs lorsqu’il est au top.

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