Son patron n'en peut plus, Alaphilippe se prend un nouveau tacle
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Depuis plusieurs mois maintenant, Patrick Lefevere, patron de la Soudal Quick-Step et donc de Julian Alaphilippe, multiplie les attaques à l'encontre du double champion du monde. Alors que les performances n'étaient pas au rendez-vous pour le Français, son patron lui a mis la pression, utilisant notamment son salaire pour cela. Et voilà que Lefevere en a remis une couche sur Alaphilippe.

Pour Julian Alaphilippe, l'année 2022 a été un véritable calvaire. A cause d'une terrible blessure, le Français a vécu des mois difficiles par la suite, n'ayant pas vraiment réussi à retrouver le niveau qui était le sien lors des années précédentes. Des contre-performances difficiles à accepter pour son équipe étant donné le salaire XXL versé à Alaphilippe. C'est ainsi que Patrick Levefere, patron du coureur tricolore, a multiplié les attaques à l'encontre de son protégé, utilisant ces émoluments pour appuyer ces critiques. La pression était donc mise et depuis le début de la saison, Julian Alaphilippe n'y arrive pas vraiment. Le patron de la Soudal Quick-Step en a alors remis une couche avec une nouvelle attaque.

« Dans la vie, tout le monde doit justifier son salaire »

Invité de RMC, Patrick Lefevere a donc glissé un nouveau tacle à l'encontre de Julian Alaphilippe. Il a alors lâché : « Il faut être honnête, quand Julian Alaphilippe brillait ces dernières années il n'y avait pas Van der Poel, Pogacar, Van Aert. Van der Poel était en train d'arriver... Tous ces phénomènes-là. Mais c'est à lui de répondre avec ses pédales. J'ai appris une très belle expression en français: 'Dans la vie, tout le monde doit justifier son salaire" ».

« Je comprends que les équipes françaises soient excitées avec ça mais pas moi »

« Le salaire, il l'a pour trois saisons jusqu'en 2024. On peut dire 'heureusement qu'il est devenu deux fois champion du monde'. A part ça, il a gagné la première étape du Tour et le Maillot jaune. Je comprends que les équipes françaises soient excitées avec ça mais pas moi. Je l'aime bien, comme tout le monde. Comment tu ne peux pas aimer Julian ? Mais je dois être réaliste: il mange une grande partie de mon budget et je veux quand même aussi des résultats. Si j'envisage de prolonger Julian ? Sur les résultats d'aujourd'hui: non. Mais je dis toujours que c'est comme à l'école, il y a trois trimestres. Imaginons qu'il gagne deux ou trois étapes dans le Tour de France et qu'il porte le maillot jaune pendant 10 jours, ça devient une autre histoire. Et s'il gagne le Championnat du monde et le Tour de Lombardie, c'est encore une autre histoire. On regardera trimestre par trimestre, course par course, mais parler maintenant de 2024, non. Essayons de faire mieux avec lui que ce qu'on a fait jusqu'à aujourd'hui et après on verra », a-t-il poursuivi à propos de Julian Alaphilippe

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