Directrice du Tour de France Femmes, Marion Rousse a connu un magnifique été grâce une édition exceptionnelle de la Grand Boucle remportée par la Française Pauline Ferrand-Prévot. Ravie de l'évolution du cyclisme féminin, Marion Rousse se réjouit notamment de ne «plus besoin des hommes pour exister».
Cet été, Marion Rousse était sur tous les fronts. Consultante pour France Télévisions, elle a d'abord commenté le Tour de France Hommes aux côtés d'Alexandre Pasteur et de Laurent Jalabert, avant de reprendre sa casquette de directrice du Tour de France Femmes. Marion Rousse est donc passée des exploits de Tadej Pogacar à ceux de Pauline Ferrand-Prévot. Et surtout, elle se réjouit de l'évolution du cyclisme féminin et de la façon dont les femmes peuvent se détacher des hommes. En effet, après avoir profité de l'exposition du Tour de France masculin en donnant son Grand Départ dans la foulée de l'arrivée des hommes, la Grande Boucle féminine a pris son indépendance cette année. Pour la première fois, la première étape chez les Femmes avait lieu à la veille de l'arrivée des Hommes, et pas du tout dans la même zone géographique. De quoi enchanter Marion Rousse.
Marion Rousse très fière de l'évolution du cyclisme féminin
« Aujourd’hui, on n’a plus de doutes. Les gens nous ont adoptées. On est dans le paysage du sport. Les nouvelles dates, désormais décalées des hommes, le prouvent. On n’a plus besoin des hommes pour exister sur le Tour », rappellait-elle dans les colonnes du Parisien avant d'en rajouter une couche.
«On n’a plus besoin des hommes pour exister»
« Notre événement est trop gros désormais pour être géré en même temps que le Tour hommes. Il faut trop de personnes sur les deux Tours. C’est normal après tout. Avec cette belle croissance, il fallait changer de modèle et prendre notre propre envol », ajoute Marion Rousse.