Cela fait maintenant quelques années que Marion Rousse officie en tant que consultante sur France Télévisions. Mais avant d'être sur le service public, c'est du côté d'Eurosport qu'elle avait commencé à la télévision et donc sa reconversion. Une grande première pour une femme, mais cela n'avait donc pas effrayé celui qui avait fait confiance à Marion Rousse à l'époque.

Après une carrière assez courte en tant que cycliste professionnelle, Marion Rousse a décidé de se reconvertir dans les médias. Désormais consultante, la compagne de Julian Alaphilippe est l'une des têtes d'affiche de France Télévisions. Mais c'est bien Eurosport qui avait décidé de lui faire confiance à l'époque. Et parier sur Marion Rousse était un risque à prendre puisque cela n'avait jamais été fait de faire confiance à une femme comme elle l'a souligné : « Quand j’ai commencé à commenter des courses masculines à la télé, j’étais la seule femme à faire ça. J’étais la première femme commentatrice ? Oui. Et ça restait quand même un milieu très macho, très masculin ».
« J’ai pu faire mes débuts avec une caisse de résonance qui était moindre »
Marion Rousse aura donc été une pionnière dans son domaine et pour cela, il faut remercier Guillaume di Grazia, rédacteur en chef d'Eurosport. C'est lui qui a eu cette idée qui lui a valu certaines remarques. En effet, pour le podcast Dream Team, Marion Rousse confie : « Est-ce que je me suis formée, j’ai appris à commenter ou c’est naturel ? Là où j’ai eu de la chance, c’est de rencontrer des belles personnes sur mon chemin et d’y avoir été toujours progressivement. J’ai commencé par Eurosport, une très belle maison, mais c’est une niche, c’est que des connaisseurs. J’ai pu faire mes débuts avec une caisse de résonance qui était moindre que sur France Télévisions et avec des gens bienveillants ».
« Mais tu es complètement fou de mettre une femme à ce poste là »
« Guillaume di Grazia, qui était à l’époque rédacteur en chef, c’est lui qui a pensé à moi pour être consultante et il a pris des risques. Je pense qu’à l’époque, il y en a quelques uns qui ont dû lui dire mais tu es complètement fou de mettre une femme à ce poste là », a fini par expliquer Marion Rousse.