Marion Rousse lui fait un magnifique cadeau, il jubile !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Depuis qu'elle a pris la direction du Tour de France Femmes, le cyclisme féminin a pris une nouvelle dimension comme en témoigne la dernière édition de la Grande Boucle qui fut une réussite à tout point de vue. D'ailleurs, Stephen Delcourt, manager de l'équipe féminine FDJ-Suez, ne cache pas sa satisfaction face à cette évolution.

Ancienne cycliste professionnelle, Marion Rousse a connu des années de galères. Par conséquent, elle a décidé de prendre les choses en mains afin de faire évoluer les choses. Directrice du Tour de France Femmes depuis 2022, Marion Rousse a clairement permis au cyclisme féminin de passer dans une autre dimension. « En quatre ans, le niveau a tellement augmenté et est de plus en plus homogène. On leur a offert finalement simplement les moyens de pouvoir en vivre et de pouvoir en faire leur métier », se réjouissait d'ailleurs la compagne de Julian Alaphilippe après la dernière édition de la Grande Boucle qui a connu un grand succès. De quoi réjouir Stephen Delcourt, manager de l'équipe féminine FDJ-Suez.

«Le cyclisme féminin a franchi un cap»

« Le cyclisme féminin a franchi un cap. La machine est en route, il ne faut plus s'arrêter. Je m'aperçois en fait qu'on est une dizaine d'équipes à avoir bossé pareil, à avoir les mêmes moyens, ce qui rend la compétition plus belle, plus stressante pour nous. S'il y a autant de densité, si les performances sont incroyables, c'est juste parce qu'on a donné les moyens à ces femmes de le faire », explique-t-il au micro de France Inter, avant de poursuivre.

«La machine est en route, il ne faut plus s'arrêter»

« Les chutes font partie malheureusement du cyclisme, que ce soit chez les femmes ou chez les hommes. On est sur la plus belle course au monde, donc certainement aussi avec un niveau de stress un peu plus élevé. C'est un vrai sujet parce que comme pour les hommes, le vélo va de plus en plus vite, les cyclistes féminines vont de plus en plus vite, elles nous offrent des moyennes juste incroyables. Et évidemment, quand ça tombe, ça fait plus mal, mais ce n'est pas parce que ce sont des femmes qu'elles tombent plus », ajoute Stephen Delcourt.

Articles liés