«Un peu maso» : L’activité à laquelle Marion Rousse ne peut résister
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Malgré sa retraite sportive, Marion Rousse n’a jamais quitté le monde du cyclisme. Consultante pour France Télévisions mais aussi directrice du Tour de France féminin, la compagne de Julian Alaphilippe est profondément impliquée dans sa passion de toujours et ne reste jamais éloignée très longtemps d’un vélo, malgré les difficultés rencontrées par la pratique de ce sport.

Si Marion Rousse a mis un terme à sa carrière de sportive il y a quelques années, la compagne de Julian Alaphilippe reste plongée dans le monde du cyclisme. D’abord à travers son rôle de consultante pour France Télévisions, qu’elle a rejoint en 2017, mais aussi comme directrice de la Grande Boucle femmes depuis quatre ans. Et durant son temps libre, l’ancienne championne de France ne résiste pas à la tentation de monter sur un vélo.

Marion Rousse a commencé le vélo à l’âge de 6 ans

Interrogée par L’Équipe en 2023, la patronne du Tour de France femmes s’était prononcée sur son rapport au cyclisme, une activité qu’elle a débutée très tôt. « Enfant, j'avais toujours besoin de me dépenser, et je ne me satisfaisais pas de ce que je savais faire. À 3 ans, je courais autour de la table, mais cela devenait vite trop facile alors je me chargeais d'un sac à dos lesté de pierres, et puis je finissais par ajouter des obstacles. Comme je détestais marcher, je suivais tout le temps mes parents à vélo. Ma mère, qui rêvait de me voir dans de jolis tutus, tentait de me traîner dans les rayons danse des grands magasins mais je lui opposais un non catégorique : je ne voulais pas de rose et surtout, j'assumais mon envie de sport », se remémorait Marion Rousse, débutant le vélo à l’âge de 6 ans.

« J'ai repris les sorties vélo deux mois après l'accouchement »

Depuis, Marion Rousse ne s’est jamais arrêtée, sauf au moment de sa grossesse. Une interruption qui n’a pas duré longtemps. « Après avoir obtenu le feu vert médical, j'ai repris les sorties vélo deux mois après l'accouchement, expliquait-elle. J'ai toujours deux ou trois vélos à la maison, et je les sors moins depuis que je suis maman. Tout le mois de juillet, impossible d'en enfourcher un, donc je fais de la gym avec l'élastique que j'ai glissé dans ma valise. L'hiver, c'est la période où j'ai le plus de temps pour rouler, et quand les courses reprennent, je me mets à la course à pied. »

La compagne de Julian Alaphilippe reconnaît malgré tout que la pratique de ce sport n'est pas simple. « Pour aimer le vélo, il faut quand même être un peu maso car la discipline est très dure, assume-t-elle. Parfois, on se fait des sorties avec Julian mais il roule trop vite. On reste des sportifs dans l'âme : au début on roule en mode gentil mais au bout d'un moment, on veut faire perdre l'autre et ça dégénère ! On termine toujours en sprints-pancartes. Oui, on est insupportables comme des gamins. »

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